jeudi 5 avril 2012

LES ELEMENTS REFRACTAIRES DE L’ARMEE N’ONT PAS DESRMES ET UVIRA DANS L APANIQUE GENERALE CE JEUDI 6 AVRIL

Il est 14h, heure de l’Est de la RDC. Des coups de balles retentissent sur les collines surplombant la ville d’Uvira. C’est la panique générale au sein de la population civile. Des boutiques et magasins commencent à fermer ses portes. Ceux qui étaient au marché prennent la fuite, qui au Sud et d’autres au Nord. Des armes lourdes retentissent sur les collines surplombant Kasenga et Kavimvira en commune de Mulongwe.

Des sources militaires indiquent qu’il s’agit d’une opération des ratissages contre les éléments du Colonel Bernard BYAMUNGU ayant fait défection au sein des FARDC depuis Mardi dernier. Un militaire loyaliste a été blessé et transférer pour des soins à l’Hôpital général de référence d’Uvira. Notre source parle des quatre insurgés tués et 3 blessés. Cette information est confirmée par les autorités politico-militaires de la place. Pour l’Administrateur du territoire WABUNGA SINGA Zebedée, la population est invitée au calme car cette opération militaire vise à mettre hors d’état de nuire tous les inciviques qui ont fait défection au sein de l’armée.
Il faut signaler qu’une balle perdue a atteint une femme de kasenga qui était chez lui à la maison.

Pendant ce temps, le commandant des forces terrestres des FARDC, le Général Gabriel AMISSI KUMBA alias TANGO fort, est arrivé à Uvira pour se rendre compte de l’état de lieu. Première action, il demande aux forces loyalistes de cesser de poursuivre les réfractaires en attendant des nouvelles instructions. La décision n’est pas aperçue de la même façon au sein de l’armée.

Même certains observateurs redoutent qu'il ne soit plus une nouvelle façon de vouloir légitimer l'action de ces militaires. Des sources dignes de foi indiquent que les refractaires étaient à bout de forces et devraient être mâtés par les forces loyalistes lorsque cet ordre est arrivé.

Dominique KALONZO-wa- NYAMBWE
Journaliste - reporters/RDC-Sud Kivu
Tél: 00243 81 079 66 20

mercredi 4 avril 2012

UVIRA DANS LA PANIQUE : DES MILITAIRES DE L’EX-CNDP FONT DEFECTION AU SEIN DE FARDC

Depuis la soirée de mardi à ce mercredi, des officiers de l’ex-groupe armé CNDP ont fait défection au sein des FARDC à Baraka et Fizi. Des coups de balles ont été entendus en cité de baraka toute la soirée de ce mardi. Des sources concordantes parlent de 2 blessés parmi les civils et un déplacement important de la population dans les localités de Fizi et baraka.
Le commandant du 9e secteur opérationnel AMANI LEO basé à Uvira, le colonel Bernard BYAMUNGU , le commandant second du 10e secteur basé à Baraka et autres officiers de l’ex-CNDP ont pris le chemin de la brousse avec une centaine d’éléments sous leur commandement et tous rwandophones.

Arrivée à Uvira dans la soirée de mardi, le commandant des opérations AMANI LEO dans la province du Sud Kivu a reconnu que la situation n’était pas bonne dans cette partie sud de la province. Delphin KAYIMBI a indiqué à notre micro que les insurgés ont emportés plusieurs armes de guerre et minutions. « En ce moment la situation est sous contrôle. Cette tension est l’œuvre d’un groupe d’officiers indisciplinés qui sont recherchés par les forces loyalistes. Nous remercions les éléments qui ne se sont pas alliés à ces inciviques et nous invitons la population au calme » a indiqué le colonel Delphin KAYIMBI devant la presse.
A Uvira, la situation est restée tendue toute la journée de ce mercredi : les banques, coopecs, boutiques et magasins sont restés fermer. La circulation était timide, la population est restée dans les maisons ne sachant pas ce qui pourrait arriver. Les forces de la MONUSCO(la plus importante mission des nations ) ont fait des patrouilles toute la journée et leur blindés stationnaient à la banque et à des lieux stratégiques comme le port et les marchés.

Du côté de la société civile, les mêmes appels au calme ont été lancé par le vice-Président de cette structure populaire. Monsieur Esenga YABITA dit être déçu du comportement qu’il qualifie d’irresponsables de tous ces officiers. Il a par ailleurs fustigé le comportement du gouvernement Congolais vis-à-vis de militaires. Certaines sources de la société civile indiquent que cette défection fait suite aux pressions de la communauté internationale sur le gouvernement Congolais, demandant le transfert de Bosco NTAGANDA à la CPI. Cette source a été confirmée par certaines autorités locales et nos sources au sein des services de sécurité de la RDC.

L’homme de la rue, regroupé dans les parlements débout à Mulongwe, se demande s’il ne s’agit pas d’une inième mascarade au sein de FARDC. Un Uvirois nous a déclaré ce qui suit : « On aura tout vu au Congo. Avec ce même CNDP, nous avons compris que les autorités de Kinshasa étaient complices à ce qu’ils faisaient au Nord Kivu. Nous avons vécu la même chose avec MAKANIKA et BISOGO, qui sont aujourd’hui dans les FARDC après avoir défendu les intérêts du Rwanda et combattu les troupes congolaises. C’est donc du déjà vu…. ».
C’est à prendre ou à laisser ! Chacun est libre d’exprimer ses opinions. Mais qui dira la vérité au congolais sur cette confusion entretenue et organisée parfois même au plus haut sommet de l’Etat.

Dominique KALONZO WA NYAMBWE
Journaliste – reporters/ Sud Kivu – RDC
E-mail : kalonzo2006@yahoo.fr
Tél : 00243 81 079 66 20

LE SENATEUR NYARUGABO FACE A SA BASE D’UVIRA : LA RDC MARCHE A PAS DE TORTUE SUITE A LA CRISE DE LEGITIMITE

Sénateur depuis 2006, candidat malheureux à la législature nationale du 28 novembre 2011 ; Me Moïse NYARUGABO a conféré avec sa base dans la grande salle de réunion de la paroisse de Mulongwe, mercredi 21 mars dernier. Dans une salle plaine des gens, Me Moïse NYARUGABO a été claire : « notre pays a organisé des élections entachées des irrégularités graves. Il s’agissait des élections de la honte jamais vécu à travers le monde. Les résultats publiés par la Commission Electorale Nationale Indépendante ne sont pas crédibles et porte à confusion et ne légitime pas le pouvoir actuel….. EN RDC, personne ne sais qui a gagné les élections. Il faudra peut-être poser la question à Dieu pour avoir la vraie réponse. Mais quand cela ne tienne, je profite de cette occasion pour remercier la population d’Uvira pour m’avoir voté même si je n’ai pas été proclamé élu par la fameuse CENI » déclare ce haut cadre du parti RCD, ancienne rébellion proche du Rwanda.
Voté mais pas proclamé, NYARUGABO déclare qu’il n’a pas été la seule victime. Pour lui, l’actuel Assemblée Nationale est composée de deux catégories des députés : ceux élus par le peuple et proclamés et ceux non élus mais proclamés par l’autorité électorale, nous citons la CENI. Et pour des raisons de principe, il ne s’est pas empêché de porter plainte contre la CENI en dénonçant les irrégularités graves observées lors des dernières élections. Avocat de carrière, NYARUGABO ne cache pas sa déception : « je connais bien comment fonctionne notre cours suprême et je m’empêche de rêver que cette cours me donnera raison ou tranchera tous les dossiers avec objectivités ».

Pendant un exposé d’une heure, le Sénateur NYARUGABO a parlé de l’actualité politique du pays en brossant les sujets sur :
- La paralysie de la présidence de la république. « Ce n’ai pas le Président qui est malade, mais c’est toute l’institution qui est paralysée. Depuis qu’il a prêté serment on ne l’a vu qu’au deuil de son ancien conseiller et ne communique plus… » ;
- Manque d’un gouvernement et ses conséquences après 100 jours de Joseph KABILA, Président Proclamé vainqueur et après deux mois de prestation de serment du Président autoproclamé. Pour Me NYARUGABO, le Congo est aujourd’hui non gouverné. Nous avons deux Présidents mais tous sont dans le silence et on ne connais pas la suite réservée au peuple;
- Manque de budget national alors que les salaires et dépenses sont engagés par des personnes n’ayant pas qualités. « C’est la jungle et du vol publique » déclare NYARUGABO
- La crise politique actuelle et ses conséquences sur la vie de la population ;
- Les assassinats, meurtres, tueries et menaces enregistrés à travers la république contre les membres des partis politiques de l’opposition et ceux de la société civile;
- La cohésion ou non de l’opposition politique Congolaise et ses conséquences sur l’avenir du pays ;
- Les élections provinciales et locales reportées sine die et ses conséquences sur le fonctionnement des institutions tant nationales que provinciales;
- Etc

Lors du jeu de questions et échanges avec les milliers des personnes présent dans cette salle de conférence, tous les intervenants ont félicité le Sénateur pour son courage politique, ses opinions et idées novatrices pour une nation Congolaise respectueuse ; pour son travail abattu lors de la dernière législature et pour son sens de responsabilité. Certains cadres du PPRD, présents dans la salle de réunion, lui reproche toujours son côté tribal sans donner des preuves. Lorsqu’une couche de la population lui propose de se porter candidat à la députation provinciale, Me Moïse NYARUGABO refuse de donner une réponse directe mais demande à sa base de lui laisser un peu de temps de réflexion.
Signalons que Moïse NYARUGABO est le premier candidat malheureux de dernières élections législatives qui a reconnu son échec et est rentré à sa base pour dire merci. Et même les gagnants ne l’ont pas encore fait, certains préférant seulement réunir les membres de leurs familles pour leur donner à boire et à manger sans aucun discours ni un plan de travail approprié. Ceci est le fruit des élections ratées pour la seconde fois à Uvira. L’élection des députés sur des bases tribales et claniques ne servira à rien pour notre ville, la 2e de la province du Sud Kivu. Le manque d’un leadership local en ait l’une de raisons majeures. Et la société civile, au service du PPRD, ne fait que la propagande du pouvoir. La population est ainsi abandonné à son triste sort et le choix qu’elle a fait peut se justifier dans ce sens : pas d’éducation civique et démocratique.

Dominique KALONZO-WA- NYAMBWE
Journaliste – reporters Indépendant
E-mail : kalonzo2006@yahoo.fr

dimanche 11 décembre 2011

LES ELECTIONS DEMOCRATIQUES DU 28 NOVEMBRE 2011 EN RDC


Je suis à Uvira, Chef-lieu du territoire portant le même nom, le jour des élections démocratiques, le 2e organisé en RDC. Il pleut abondamment dans la ville d’Uvira depuis 2heure du matin de ce 28 novembre 2011 ; date à laquelle doit se dérouler les élections législatives nationales et présidentielle sur toute l’étendue de la république.

Avec mon bloc note et mon petit sac, je quitte ma maison pour couvrir le déroulement de ses élections à 5h45min. Ma jeune fille, 11 ans, me pose la question de savoir : « Papa, pour qui vas-tu voter? ». Je souris….et puis un mot m’échappe dans ma bouche : « le vote est secret »…Je suis sur l’artère principale, curieuse coïncidence : je me rencontre avec un observateur de l’ONG PAX CHRIST. Jean Claude SHUMBAGIRA me salut et me demande les nouvelles de la frontière de Kavimvira. Celle-ci, comme tant d’autres, est restée ouverte contrairement en 2006 où elles étaient fermées la veille des élections sur toutes l’étendue de la république démocratique du Congo. Un échange d’information s’en suit….on avance, destination centre de vote de l’E.P.Tanganyika. Il est déjà 6h15, certains bureaux ne sont pas encore ouverts. Le Chef de centre m’accueille chaleureusement. Il s’agit du Coordinateur Diocésain des écoles Catholiques d’Uvira. BAHATI SUMAILI, souriant et gentil me présente quelques difficultés qui les empêchent de commencer les opérations à temps. « Il était prévu que nous commencions à six heures justes. Ce retard est dû à plusieurs difficultés d’ordre organisationnelles : nombre insuffisant des bulletins de vote, les urnes ne sont pas encore au grand complet, certains kits manquent assez d’éléments et à cela il faut ajouter la pluie » me déclare le Chef de centre. A l’extérieur, ils sont de dizaines si pas de centaine d’électeurs qui s’impatientent pour voter.

Je prends ma moto, je me dirige à Kasenga. Au nord de la cité, d’Uvira. Même scénario. Personne ne m’explique les raisons. Je prends mon téléphone et j’appelle le Chef d’antenne de la CENI. Il déclare qu’ils sont débordés par le travail. Ici je le cite : « Tout se fait à la dernière minute. Il y a même des centres qui n’ont rien jusqu’à ce moment. Imagine-toi que je dois aider aussi le logisticien car tout bâcle. C’est ne pas de sa faute ni de qui que ce soit. C’est de la politique. » Fin de citation.
Je continu à faire le tour de centres de vote. Là, je prends la direction vers la plaine de Ruzizi. Il pleut aussi mais les villageois se bousculent pour voter. Tout ne pas en ordre : certains bureaux de vote ont été déplacé la veille, certains témoins chassés et par surprise à Sange, deux bureaux ont déjà des urnes plaines des bulletins. Je pose la question au Président de ces bureaux, tous d’ailleurs cadres du PPRD, ils me disent avoir commencé à 7h. Ce qui ne colle pas avec la réalité car sur les listes, seulement 58 personnes ont déjà rempli leur devoir civique, celui de voter. Les témoins de l’UNC, UDPS et PK dénoncent et crient au bourrage des Urnes. Ils ne sont pas entendus et sont chassés par des éléments de la police. Des informations à notre possession, des sources dignes de foi, indique que le bourrage des urnes a eu lieu la veille.

A Uvira centre, nous sommes à Kalimabenge aux environs de 14h55, un agent de la CENI vient d’être arrêté par les habitants qui l’accuse d’être en possession des bulletins de la présidentielle déjà cochés. C’est la panique, la police est saisie et l’accusation se révèle fondée. La personne est arrêtée. Il était en possession d’un kit complet d’un bureau de vote et avait déjà coché pour le candidat numéro 3 à la présidentielle. Rester à cocher pour la députation. Au total 450 bulletins de vote de la présidentielle sont cochés. « Voilà des bureaux fictifs dont on parler… » Déclare un cadre de l’UDPS.
Bref, plusieurs irrégularités sont dénoncées à la fois par des observateurs, des témoins et journalistes. Nous citons en titre illustratif :
- La délocalisation de certains bureaux de vote, la veille du scrutin
- L’immixtion de certains hommes politiques au pouvoir dans l’organisation des élections : je prends l’exemple du sénateur KUYE WA NDONDO, proche du pouvoir et fils du terroir.
- Le démarrage de vote avec retard de plus de deux heures dans certains centres et dans d’autres de plus de cinq heures
- Certains agents de bureaux de vote ne savaient pas comment devrait se passer les opérations. Cela a prouvé l’insuffisance de formation
- De tricherie organisée par les partis de la majorité à Luvungi, à Kalimabenge et à SANGE
- Insuffisance des bulletins de vote de la présidentielle dans la matinée du jour de scrutins,
- La poursuite de la campagne électorale dans les centres de vote par les partis et candidats de la majorité.

Au dépouillement, il est ressorti qu’au centre-ville d’Uvira, la 1ère position a été occupée par Joseph KABANGE, suivi de Vital KAMERHE et Tshisekedi. Curieusement, à l’intérieur du territoire et où on compte plus d’électeurs, c’est KAMERHE qui est élu et laisse de loin ses rivaux et est suivi de KABILA. Il faut signaler, que dans le village natal de l’honorable BITAKWIRA, KABILA a eu seulement 5 voix. Tous les candidats PPRD et partis satellites sont sanctionnés par les électeurs. Même le plus brillant rapporteur de l’Assemblée nationale, WILDOR MAKONERO ne se retrouve pas et s’en va sans même payer ses témoins. Ses témoins compilent les voix et totalisent 500. Les noms qui ont été les plus visibles sur les bureaux de vote, après affichage, sont entre autres BITAKWIRA, RUBOTA, Espoir RUHIGITA, DJUMA NDASUMA et MULIMBALIMBA.
Le territoire de Fizi a voté massivement pour TSHISEKEDI WA MULUMBA. Il est suivi de Vital KAMERHE puis de Joseph KABANGE. On nous signale que dans certains centres de vote KABILA n’avait pas de voix dans Baraka. La population de Fizi veut, par ce scrutin, payer la dette dont elle a été imputée injustement par le président sortant et candidat à sa propre succession lors de la campagne électorale.
Curieusement, Joseph KABANGE est reconnu après, être le gagnant même là où il n’a pas été élu, selon les résultats partiels de la CENI, organe chargé d’organiser les élections. Est-elle crédible ? Je l’ai toujours dis non ! NGOY MULUNDA est membre éminent du PPRD et cousin du président sortant et son patron. 4 membres de cette institution sont tous de la même famille politique du Président KABANGE. La suite, le peu de membres de l’opposition qui sont dans la commission, ne peuvent rien faire car la majorité est du côté du Chef.

Le peuple congolais est appelé à prendre ses responsabilités en main car le pouvoir lui appartient. La situation est plus grave que jamais. La Commission électorale nationale Indépendante semble être déterminée à publier les résultats provisoires sur base des résultats frauduleux. Voilà la vraie raison de tous ses reports et cela malgré l’appel lancé par les Etats Unies d’Amérique. Allons-nous vivre la tunisienne ? C’est le peuple d’en juger et de faire son possible pour que son pouvoir ne lui sois ravi.

Dominique KALONZO WA NYAMBWE
Journaliste-reporters/Sud KIVU-RDC
Tél : 00243 81 079 66 20
00243 85 380 77 73
E-mail : kalonzo2006@yahoo.fr





LA CENI PUBLIE LES RESULTATS PROVISOIRES : JOSEPH KABILA PROCLAME GAGNANT PAR NGOY MULUNDA


La commission nationale Indépendante, CENI, a publié ce vendredi les résultats provisoires de l’élection présidentielle du 28 novembre dernier. Sans surprise, Joseph KABILA KABANGE est proclamé gagnant avec 48 pourcent des voix.
A en croire la CENI, sur 32 million d’enrôlés seulement 18 millions des voix ont été compilés et le Président sortant a eu plus 8millions de voix. Plus de 5OO bureaux de vote n’ont pas été compilé selon toujours le pasteur NGOY MULUNDA, qui a reconnu qu’il y a eu plusieurs problèmes lors du déroulement du scrutin. Mais ces problèmes n’ont pas bloqué la marche du processus électoral, affirme l’homme du KATANGA et pasteur de son état.

Juste après la publication de ces fameux résultats, La première réaction est celle du souverain primaire, le peuple Congolais. Ce dernier, surpris et incertain, n’a pas osé faire autre chose que, chacun, rester enfermer chez soi. A Kinshasa, la capitale, c’est la confusion totale ! « Après publication, je suis resté chez moi avec ma famille. J’ai demandé à mes enfants de prier car, une fois encore, les autorités de ce pays viennent de se moquer du peuple. Pas par peur mais parce que j’ai été poignardé par le pouvoir de Kinshasa… » Me déclare Mzee KYANGA. Partout à travers le pays, pas de fête sauf au KATANGA où les chiffres de la CENI se contredise. Au Sud Kivu, c’est un calme apparent qui y règne et à Goma tout le monde est déçu du résultat. Le secrétaire de la Société civile de Rutshuru est assassiné la veille. Excepté les militaires et policiers, garde du corps du Gouverneur de cette province qui fête. Ils sont en voiture et crie la victoire de leur candidat numéro 3. On se demande si les informations faisant état du vote de certains militaires et policiers ne sont pas en train de s’avérer vrai.

La seconde réaction est celle d’Etienne TSHISEKEDI, qui selon la CENI a occupé la 2e place. Ce dernier s’autoproclame Président de la république et rejette les résultats de la Commission électorale indépendante, CENI. Il appel par ailleurs ses militants au calme.

La troisième réaction est celle de Vital KAMERHE, qui a occupé la 3e place selon toujours la CENI. Celui-ci déclare, je le cite : « …Jamais, nulle part au ailleurs, les urnes n’ont été bourrées comme cela a été le cas dans notre pays…Nous rejetons catégoriquement les résultats que viennent de publier le bureau de la CENI tout simplement parce qu’ils ne reflètent pas la volonté exprimée par notre peuple à travers les urnes…la vérité des urnes, la vraie, a consacré la victoire du candidat de l’opposition Etienne TSHISEKEDI que nous nous empressons de féliciter … » fin de citation. Avant d’inviter la communauté internationale de venir assurer la traçabilité des résultats, Vital KAMERHE, a rendu hommage au peuple congolais qui s’est approprié le processus et dont la vigilance a permis à démasquer les multiples cas des fraudes.

A l’extérieur, la 1ere réaction est du centre CARTER, lequel a observé ces élections qui notent que les résultats publiés par la CENI ne sont pas crédibles et sont entachés de plusieurs irrégularités. On apprend même à la dernière minute que le vice-président de la CENI confirme ses allégations du centre CARTER. A la question, posée par nos confrères de la R.F.I, de savoir pourquoi il a signé le procès-verbal sachant que les résultats n’étaient pas crédibles, le Professeur Jacques NDJOLI indique l’avoir fait pour inviter une nouvelle crise. Sans parler à son nom, Jacques NDJOLI confirme que les résultats publiés par son institution ne sont pas crédibles.

Alors que nous bouclons ce DOSSIER, la réaction du 1er ministre Congolais nous fait croire à une double crise : celle de légitimité et de crédibilité internationale. Pour le Chef de gouvernement français, il ne pas question de reconnaître l’élection de KABANGE mais il fait appel aux proches de ce dernier et ceux de l’opposition de trouver une solution pacifique à cette crise. Pour terminer, il indique que la situation est catastrophique en RDC. Cette prise de position des autorités Française n’est pas à prendre à la légère car, reconnaissons-les, que la diaspora Congolaise a beaucoup jouer pour faire pression à la France de se prononcer.
Par ailleurs, Ni ZANGA MOBUTU, ni KAMERHE et TSHISEKEDI personne ne pense présenter ses revendications à la cours suprême de justice, la qualifiant d’être au service de KABANGE. Voilà encore une chose difficile à résoudre. A qui vont-ils se confier car cette cours est la seule à résoudre ce conflit. Mais, il y a le peuple à qui le pouvoir lui appartient !

Le samedi matin, à Kinshasa, la situation est confuse et aux environs de 12h, on compte déjà 6morts dont deux femmes. Des policiers et militaires proches du pouvoir s’engage dans un combat sans Mercie. On signale aussi des enlèvements, selon radio Okapi. Es-ce le début de la Tunisienne. Pas encore, me répond un membre de l’UDPS. On note, jusqu’à ce lundi 12 décembre 2011, 87 personnes tuées (dont les militaires qui tentaient de s’évader, les civils) et une dizaine de blessés graves. Cette œuvre macabre est attribuée à la police dirigée par BISENGIMANA et la garde du Président KABANGE.

Dans presque toutes les provinces du pays, l’heure est au bilan du travail de la CENI. Personne ne bouge ! A Uvira, les maï -maï sont aux aguets. Une source proche des éléments du Colonel FUJO, indique entendre la population agir pour qu’ils puissent le protéger au cas où les forces du mal tenterait de faire ce qu’ils ont fait à Kinshasa. Notre source note par ailleurs avoir confiance à Vital KAMERHE, qui au cours du processus est resté l’homme de la situation : pas de violence, discours courtois et diplomatique…
Joseph KABILA KABANGE reste Président en attendant la réaction du peuple Congolais qui a élu Etienne TSHISEKEDI. Que devra-t-il faire ? Suivre l’exemple des révolutions arabes ? Es-ce la Côte d’ivoire peut être le modèle du fait que KABANGE et sa milice du Rwanda sont en pied d’œuvrer pour exterminer et enlever tout celui qui veut éclairer le peuple ? C’est au peuple de répondre et de ne pas se laisser emporter par la peur.

Dominique KALONZO WA NYAMBWE
Journaliste-reporters/Sud Kivu-RDC
E-mail : kalonzo2006@yahoo.fr
Blog : www.lejournaldekalonzo.blogspot.com









mercredi 16 novembre 2011

INTOLERANCE POLITIQUE PENDANT LA CAMPAGNE ELECTORALE EN RDC


Depuis le lancement de la campagne électorale en RDC, le 28 Octobre dernier, des actes d’intolérance politique sont enregistrés ici et là entre les candidats et leurs militants. Il s’agit notamment des cas de bagarres entre les militants de tel ou tels candidats, la déchirure des effigies ou affiches des candidats, des injures et messages incendiaires, etc.

Malgré de messages à l’apaisement, lancé à la fois par la CENI (commission électorale nationale indépendante), le CSAC (conseil supérieur de l’audiovisuel et de communication) et la communauté internationale, les acteurs politiques Congolais font la sourde oreille. Difficile à croire que même l’opposant historique de MOBUTU, Etienne TSHISEKEDI se qualifiant démocrate, s’est autoproclamé Président de la république lors de son dernier visite en Afrique du Sud. Il a même invité ses militants à la violence. Ici et là, l’on apprend que les militants du parti au pouvoir et leurs alliés ne cessent de provoquer les militants et candidats de l’opposition. Les exemples sont légions, c’est le cas notamment des attaques contre le leader de l’UNC, Vital KAMERHE, des permanences de l’UDPS à Kinshasa et Katanga pour n’ai cité que cela. Alors que Vital KAMERHE semble être le seul candidat à la présidence qui présente son projet de société, sa vision du Congo à la Brésilienne de LULU ; il est le seul candidat qui ne s’apprend pas aux autres militant et même ses militants restent souvent hors de la violence sauf en cas de légitime défense comme cela a été à KIKWIT, dans la province du Bandundu.

Mais le problème ne pas au niveau de l’énumération des cas d’intolérance politique mais comprendre le pourquoi de cette situation qui semble se généraliser à travers toute la république. Bon nombre d’analyste évoque un problème de confiance dans l’organisation, le changement de mode de scrutin à la veille des élections à un tour a frustré un grand nombre d’acteurs de l’opposition et même de la majorité, la détérioration des conditions sociales de la population (celle-ci veut en finir avec le pouvoir de J.K.Kabange après 11ans de règne), le fait que la majorité présidentielle veut à tout prix conserver le pouvoir même dans des conditions louches et l’incompréhension au sein de l’opposition qui, au lieu de présenter à la population les projets de société, se versent dans les critiques négatives incohérentes et parfois même à la xénophobie. Il faut y ajouter le rôle flou des nations Unies à travers la MONUSCO, une mission de l’ONU la plus couteuse au monde. Alors qu’elle devrait aider le pays à se stabiliser, elle ne fait absolument rien pour sécuriser les opposants abandonner par la police Congolaise, qui est à la merci du pouvoir sortant.

Si rien ne sera fait avant le 28 Novembre, date du scrutin, nous ne sommes même pas sûrs du lendemain. Ngoy MULUNDA, le Président de la CENI, devrait prendre ses responsabilités et oublier le gâteau qu’il a reçu de Joseph KABILA en occupant un tel poste. Il doit s’efforcer à se dépasser de sa famille politique, le PPRD, car sans cela le pays risque de connaître des jours difficiles après la publication des résultants, le 6 Décembre prochain. Conscient de ce danger, le Procureur de la cour pénale internationale, CPI, vient de lancer une mise en garde aux acteurs politiques Congolais contre tout dérapage vers la violence. Je me pose toujours la question de savoir si le Procureur attendait seulement le discours incendiaire de TSHISEKEDI pour faire une telle remarque ? Avant cela, il n’avait pas des informations sur les violences faites par le PPRD et ses alliés contre l’opposition ? Et cette police qui réprime les innocents qui manifestent pacifiquement à KINSHASA, est-elle intouchable par la CPI ? Voilà des questions qui prouvent à suffisance que même cette cour n’attire confiance à personne. Les dernières informations reçues par lejournaldekalonzo indiquent que la majorité présidentielle aurait payé une milice pour attaquer, faire de tract et assassiner le candidat à la présidence de l’UNC. Quelques jours après, la population de Kindu s’est réveillée sous le choc de ramasser des tracts le dimanche dernier, 13novembre.

Dominique KALONZO WA NYAMBWE
Journaliste-reporters/RDC-Sud Kivu
Tél : 00243 81 079 66 20
E-mail : kalonzo2006@yahoo.fr








JOSEPH KABILA KABANGE EN CAMPAGNE ELECTORALE AU SUD KIVU : LA POPULATION CONGOLAISE APPELEE A LUI PAYER SES DETTES


Depuis le 28 Octobre, Joseph KABILA KABANGE, candidat à sa propre succession à la magistrature suprême, a débuté sa campagne électorale dans la province du Maniema, à l’Est de la République Démocratique du Congo.

Au Sud Kivu, il a débuté sa campagne à Bukavu, capitale de la province, et a été accueillie avec pompe par des officiels, les enfants, les militants des partis de la majorité (MP) et les curieux, Joseph KABILA s’est fait accompagner de son fils cadet (du nom de Laurent Désiré KABILA), de son épouse et d’une vingtaine des ministres du gouvernement.
Lors de son adresse à la population de Bukavu, Joseph KABILA a invité les Bukaviens à l’élire afin de lui permettre d’achever ses travaux de la modernisation du Congo. Il a aussi promis de construire le stade de la concorde et la reconstruction de la route Uvira- Bukavu. Il a lui-même inauguré les travaux. Ce discours du déjà entendu plusieurs fois n’a duré que 20minutes et l’homme de la rue de se poser la question de savoir si Bukavu et ses habitants a besoin du stade comme solution aux problèmes ils font face.

Après Bukavu, le cortège de Joseph KABANGE a pris la destination de WALUNGU avant de prendre la route d’Uvira. Il a été accueilli par une marée humaine venue le voir et surtout voir cet enfant qui porte le nom de leur héros national, Mzee Laurent KABILA. Il coupe le ruban à la sucrerie à KILIBA et arrive au centre-ville d’Uvira à 18h00 et refuse de s’adresser à la foule promettant de le faire le lendemain dans la matinée. Il reçoit une forte résistance des étudiants, habillés en noir signe de deuil, mais ils finissent à se comprendre. Il organise une réunion dans la soirée et là il se rend compte que la population lui demandera de compte car toutes les promesses faites depuis 2006 sont restées démagogiques. Il organisera un meeting le mardi 8novembre à l’EP.MUNANIRA, de peur de ne pas remplir le stade. Les élèves des écoles environnantes furent obligés d’aller au meeting. Grande a été la déception des Uvirois d’apprendre de la bouche de KABILA JOSEPH qu’ils doivent payer les dettes et que lui-même payera ses dettes une fois qu’il sera réélu. Il a reconnu, je le cite : « je sais que je vous dois beaucoup et que beaucoup des choses restent à faire dans le domaine de l’éducation, l’eau et l’électricité, santé et routes. Mais vous avez ma dette, celle de me réélire une nouvelle fois et la suite c’est moi…. » Fin de citation. Et certaines personnes ne se sont pas empêchés de bouder et d’autres ont décidé de vider le lieu de meeting se disant être déçus de voir un Chef d’Etat sans argument et sans projet de société. Même au niveau de l’organisation et stratégie politique rien ne marche plus du côté de cette MP. KABILA n’est-il pas entré de se rendre compte qu’en se séparant de VK, toutes ses forces se sont dispersées ? Qui va encore l’aider ? Peut-on supporter un candidat sans vision et sans projet de société dans cette ère de mondialisation ?

Les Congolais et Congolaises n’ont plus droit à l’erreur. Il suffit qu’ils puissent sanctionner les actuelles autorités pour commencer un autre itinéraire du changement et du développement. Même ces élus et candidats qui soutiennent encore l’insoutenable doivent se rétracter si non ils doivent aussi être sanctionné par le souverain primaire.


Dominique KALONZO WA NYAMBWE
Journaliste – reporters/RDC-Sud Kivu.
E-mail : kalonzo2006@yahoo.fr

jeudi 6 octobre 2011

INSECURITE EN TERRITOIRE DE FIZI : ON COMPTE PLUS DE 5 MORTS ET DE DISPARUS

Une attaque armée vient de faire un bilan LOURD de 7 morts, trois blessés et 3 disparus selon les sources officielles contacter à Fizi, chef lieu du territoire portant le même nom, au Sud de la province du Sud Kivu à l’Est de la RDC.

Selon nos sources, un véhicule d’une ONG locale quittant Uvira pour les hauts plateaux de Fizi, plus particulièrement à Minembwe, est tombé dans les mains d’un groupe armé non autrement identifié et qui ont tiré et tuant 7 personnes, 3 blessés et 3 autres femmes qui étaient dans ce véhicule ont été capturés et emportés par les « assaillants » . L’Administrateur du territoire de Fizi, Monsieur Celestin KALUME, indique que les forces de l’ordre ont intervenu et ont réussi à tuer deux des hommes armés. Il a nié l’implication des éléments Yakutumba indiquant attendre le rapport des enquêtes.

Selon une source citée par radio Okapi, l’attaque serait l’œuvre des éléments Maï-maï de YAKUTUMBA , les éléments FNL du burundi et les FDLR.
Dans ce temps, le porte parole d’AMULI WILLIAM YAKUTUMBA nie l’implication de son mouvement dans cette attaque contre les civils innocents. Il a rappellé que tous ses éléments sont dans la presqu’île d’UBWARI et ne sont pas ni à Baraka ni à MALINDE. « Nous condamnons fermement cette attaque et nous demandons au gouvernement Congolais de sécuriser la population qu’il administre comme nous le faisons aussi à UBWARI » a conclu le parte parole de YAKUTUMBA.

Signalons que le territoire de Fizi connaît ce dernier temps une grande insécurité orchestrée à la fois par les groupes armés et les éléments incontrôlés de FARDC opérant dans cette partie de la province du Sud Kivu.

Dominique KALONZO

jeudi 25 août 2011

LE CAPITAINE AMULI alias YAKUTUMBA N’A PAS ENCORE DESARME : IL A CONQUIT LA PRESQU’ILE D’UBWARI


Pas plus que la soirée de ce mardi 23 aout 2011, nos sources dignes de foie indiquaient la prise, par des éléments MAI-MAI de YAKUTUMBA, de la presqu’île d’Ubwari, en territoire de Fizi. Le bilan provisoire est d’un officier FARDC tués, un autre blessé et une dizaine de policiers pris en otage par les maï-maï et leurs alliés FNL (Forces nationales pour la libération) du Burundi.

Cette situation a provoqué la colère des éléments FARDC basés à Baraka. Pour exprimer leur colère, les militaires ont tiré plusieurs balles à l’air, paniquant la population qui croyait à une attaque des Yakutumba dans la cité de Baraka. « La population civile est restée dans le qui vive toute la soirée de mardi et la matinée de ce mercredi dernier. Personne ne pouvait expliquer l’origine de ces coups de balles car toutes les autorités militaires et policières sont restées injoignables » a déclaré au téléphone un humanitaire basé à Baraka.

Nos sources indiques que la situation est redevenu calme à Baraka depuis la matinée de ce mercredi 24/08 /2011. La population commence a vaquer librement à ses occupations mais les rumeurs ne cessent de circuler faisant étant d’une probable attaque contre la cité de Baraka par les maï-maï du capitaine YAKUTUMBA. Ce dernier a confirmer détenir en otage un élément FARDC et 6 policiers. « Nous le gardons dans notre base militaire. Je profite de l’occasion pour démentir que nous faisons souffrir les détenus. Ils sont là et j’invite les journalistes à venir les voir » nous a-t- il déclaré au téléphone ce jeudi dans la matinée.
Contacter, nos sources militaires indiquent qu’il y a eu déploiement des militaires dans la zone avec un seul objectif de reprendre la presqu’ile d’Ubwari et libérer les otages qui sont dans les mains de YAKUTUMBA. Le territoire de Fizi est parmi l’un de territoires de l’Est qui a plus des militaires de l’opération AMANI LEO, commandé au Sud Kivu par le Colonel Delphin KAYIMBI basé à Bukavu, Chef lieu de la province.

Le capitaine AMULI alias YAKUTUMBA est un élément réfractaire au sein des Forces Armées de la République Démocratique du Congo. Il accuse le pouvoir actuel de Kinshasa de servir la cause du Rwanda au détriment des intérêts Congolais. La présence au sein des FARDC des officiers qu’il qualifie des Rwandais n’est pas le bienvenu chez lui. Depuis longtemps, il dit n’est pas comprendre comment le désidérata du Rwanda et des tutsi Congolais passent et deviennent forces de loi auprès du pouvoir de KABILA au risque et péril des communautés Congolaises autres que le tutsi.
Cette opinion est acceptée pas bon nombre d’observateurs politiques Congolais notamment ceux de la diaspora, une partie de l’opposition politique et une couche importante de la société civile.

Dominique KALONZO WA NYAMBWE
Journaliste - reporters / Sud Kivu – Rdc
Tél : 00243 081 079 66 20
E-mail : kalonzo2006@yahoo.fr