lundi 31 janvier 2011

Mgr Jean Pierre TAFUNGA MBAYO, INTRONISE ARCHEVEQUE DE LUBUMBASHI




C'est ce dimanche 30 Janvier 2011 que Mgr J.P. TAFUNGA a été intronisé Archevêque de Lubumbashi. C'était au cours d'une célébration Eucharistique présidé par le Cardinal Monsengwo Pasinya. 
Mgr TAFUNGA a été nommé Archevêque, par sa saintété le pape Benoit  XVI, depuis le 1er Décembre 2010.
Selon nos sources, sur place dans la céremonie, cette intronisation a eu lieu devant de dizaine des milliers des  fidèles catholiques, une dizaine d'evêque et prêtres venus dans différentes provinces et pays ont participé.
Mgr TAFUNGA MBAYO remplace Mgr Floribert SONGA SONGA qui a démissionné pour raison de santé. Tafunga a été nommé coadjuteur, avec mandat de succession, depuis le 31 Mai 2008. Avant cette date, il était évêque du Diocèse d'Uvira, en province du Sud Kivu. Et depuis son départ, ce diocèse reste sans pasteur et est déchiré par une crise profonde de leadership et de tribalisme.
Cette nomination n'a pas surpris un grand nombre de fidèles qui, déjà, s'y attendait vu l'age et l'état de santé de son successeur.  Il faut signaler que, Monsieur Romeo KASISA et Marie reine MALILO, Catéchistes Itinérants du Chemin  Néo à Mwenga, ont aussi été invités à cette célébration et y ont pris part. 
Pour rappel, lors de sa dernière  célébration Eucharistique avec les fidèles, en rite du chemin Néocatecumenale, Mgr TAFUNGA avait promis d'ouvrir les catéchèses initiales à Lubumbashi dès qu'il sera nommé à la tête de ce diocèse. 


Dominique  KALONZO  WA  NYAMBWE
                 Journaliste / RDC

jeudi 20 janvier 2011

VICTOR CHOMACHOMA: L'ASSASSIN QUI NE DIT PAS SON NOM

COMMUNIQUE  DE  PRESSE, N° 02/2011

Assistant de l'Administrateur du territoire d'Uvira, Victor CHOMACHOMA MUKUBITO, souffre de chaud et froid suite au dossier d'arrestation arbitraire, torture et menace de mort contre les journalistes Robert SHEMAHAMBA et Dominique KALONZO. Menacé par la population Uviroise, il a entamé une campagne de réconciliation avec les médias locaux en essayant de mentir sur certains faits.


Personne n'oublie que c'est bien lui qui a influencé son collègue Jean Bosco CHIHIRE à signer un communiqué officiel suspendant les émissions de débat politique dans les radio privées. C'est encore lui, qui donna l'ordre aux agents de l'ANR de faire disparaître les journalistes Dominique et Robert, en les arrêtant et à les faisant tués. C'est bien lui, qui a commandé l'enlèvement le 24 Décembre 2010, de Monsieur Dominique KALONZO au centre hospitalier de Mulongwe. Comme son nom l'indique (CHOMACHOMA= brûler tout) est un criminel de grand chemin qui se cache toujours derrière certaines personnes. 
Pour mener bien sa démarhe, il fait passer régulièrement un message à Radio "LE MESSAGER DU PEUPLE", une radio de son beau-frère, pour dire qu'il n'ai pas impliqué au coup monter contre les journalistes en faisant appel au retour au pays de deux journalistes qui ont échappé à la mort, nous disons Dominique KALONZO et Robert SHEMAHAMBA. Il a déclaré aussi que la fuite de ces deux journalistes n'a autre mobile que la recherche d'un exile en Europe. Pure tromperie!


Victor CHOMACHOMA a déclaré, dans son bureau de travail, devant son journaliste de campagne, que la mort de Robert et Dominique KALONZO ne représente rien en RDC.Il a ajouté, je cite " CHEBEYA  est mort, KAHEGESHE, Serge MAHESHE est mort,....les institutions de la république ne se sont pas arrêtés. Leur mort n'ai qu'une question de temps" fin de citation. Par ces propos meurtiers, cet homme( tribaliste de son état) n'a qu'engager sa démarche criminelle contre les deux chevaliers de la plûme. En citant KAHEGESHE, Victor CHOMACHOMA ne fait reveler au grand jour que ceux qui pensent que cet éminent agent de la sucrerie, n'a été tué que par sa bande qu'il entretiendrai dans la plaine de Ruzizi et en cité d'Uvira ont tellement raison. Je ne parle pas d'un inconnu dans ce genre d'oppération, je parle de quelqu'un que je connais très bien.


Tout en souhaitant bonne guerisons à notre Modérateur Principal, au nom du comité de coordination de l'A.J.D.H./Uvira-fizi ( Association des Journalistes Défenseurs de Droits Humains) que je préside provisoirement, nous réaffirmons notre soutien à ces deux journalistes menacés et qui sont en fuite. Nous interpellons tous les professionnels de médias à se méfier de cecriminel de grand chemin. 


Pour l'AJDH/ Uvira - Fizi
Frederick MASHONGO
Président a.i

KAMERHE ENGAGE UN COMBAT CONTRE LA TRICHERIE ELECTORALE ET L'A.MP

                    Dès la convocation du Congrès, le leader national de l'Union pour la Nation Congolaise (U.N.C.) et Ancien Président de la chambre basse du parlement, Vital KAMERHE, s'est engagé dans une guerre contre la majorité au pouvoir en RDC. Cette guerre n'a qu'un seul nom: "combat contre la tricherie électorale, la révision constitutionnelle que mène l'AMP" à la veille des élections de 2011.
                    Connaissant bien le pouvoir en place, KAMERHE et l'opposition politique Congolaise se sont déjà engagés un combat contre ce coup de choc contre la démocratie qui vient d'être donné par l'alliance de la majorité présidentielle. Les députés de cette plate-forme ont vôté samedi dernier le projet de révision de la constitution. Par cet acte, le parlement Congolais amène à un tour l'élection du président de la république, touche sur l'indépendance de la magistrature, donne plus de pouvoir au Chef de l'Etat,....
                    Menant son action, Vital KAMERHE a conduit une délégation de l'opposition politique devant le chef adjoint de la MONUSCO ( Mission des nations unies au Congo), c'était ce lundi 17 janvier 2011. Cette délégation est allée exprimée sa désaprobation à la révision constitutionnelle.
Avant cette demarche, Vital KAMERHE a annoncé qu'il conte initié une petition contre cette révision. Des réunions, appels téléphoniques, contact et combat diplomatique sont en marche pour arriver à barrer la route à une nouvelle dictature de Joseph KABANGE et ses alliés, a indiqué un proche de KAMERHE.

                   Vital KAMERHE, depuis son entrée dans l'opposition ne fait que marquer sa présence pour vitaliser cette classe politique longtemps manipulée par le pouvoir et sans leaders. A en croire les voies qui commencent à s'élever pour un leadership de l'opposition, KAMERHE  reste le meneur de jeu et l'homme qu'il faut pour chapoter l'opposition politique. François MWAMBA n'en doute pas:" en créant son parti et en passant à l'opposition, Le Président KAMERHE confirme ses forces que nous ne cessons de réconnaître au sein de l'opposition parlementaire. Nous le connaissons et ensemble, nous allons travailler pour changer l'image de la RDC" fin de citation. Mwana mboka, mtoto wetu.... veut répondre aux attentes de la population Congolaise qui n'aspire au changement. 
                   Les députés de l'AMP devraient se poser la question de savoir si en révisant la constitution ils sont entrés de répondre ou pas aux ententes de la population Congolaise. Où sont les routes, l'eaux et l'électricité, l'emploi, l'éducation et la santé? bref, le social promis? La RDC est-elle devenue la Chine?

Dominique KALONZO WA NYAMBWE
            Journaliste-reporters/ RDC


POSITION DU PNR SUR LA RÉVISION DE LA CONSTITUTION ET DE LA LOI ÉLECTORALE   
Nous publions le communiqué de presse du parti national pour la reforme (PNR) avec l'autorisation du bureau sectionnaire d'Uvira.
Le Parti National pour la Réforme (PNR) appelle toutes les formations politiques de s’organiser autour d'un débat politique, un projet de société du changement pour trouver le candidat capable d’affronter l’Alliance de la Majorité Présidentielle (AMP) comme la seule réaction appropriée à la révision de la constitution et de la loi électorale par l’AMP. Le vin est déjà tiré, il faut chercher le verre pour le boire!! 
Sous l’initiative du  Chef de l'Etat à dix mois de la présidentielle de novembre 2011, le parlement congolais a adopté le projet de révision constitutionnelle au cours d’une plénière du Congrès. Aux termes de la révision de huit articles de la constitution, le président de la république sera désormais élu à la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour. Parmi les autres amendements de la constitution, le président aura également le pouvoir d'organiser des référendums, de dissoudre les assemblées provinciales et de démettre les gouverneurs de leurs fonctions. Le droit de députés et sénateurs de retrouver leurs sièges au parlement à la fin des fonctions politiques jugées incompatible à leur mandat électif ; et le bureau du procureur sera placé sous le contrôle du ministère de la Justice.

Tout en réitérant que cet amendement de la constitution à la veille des élections est une tentative d’imposer un président de la minorité sans légitimité (élu avec moins de 50% des suffrages exprimés), la position du PNR est simple. Le vin est déjà tiré, il faut le boire en mobilisant et conscientisant le peuple congolais pour contrecarrer le calcul électoral de l'AMP. C’est un couteau à double tranchant qui peut se tourner contre eux. Il n’est plus secret pour personne que le gouvernement a entretenu l’insécurité et la misère continuelle comme stratégie de venir acheter les consciences du peuple mais ils seront surpris car le peuple congolais n’est pas dupe. Leur propre jeu de scrutin à un tour peut les surprendre si l’opposition s’organisait.  

Selon différentes sources concordantes digne de foi, cette révision a passé moyennant une enveloppe de 20.000$ par député alors que le gouvernement avait évoqué des contraintes budgétaires pour expliquer l’option d’une présidentielle à un seul tour qui coûterait moins cher. Cette corruption institutionnalisée jusqu’au sommet des organes de l’Etat quand les enseignants ne sont toujours pas payés, les soldats qui sont les garants de la défense de la patrie demeurent mal nourris, mal habillés, très mal logés et rarement rémunérés, montre le vrai visage de l’agenda caché dans cette révision. Acheter les consciences des parlementaires, eux qui ont déjà des salaires décents quand les fonctionnaires de l’Etat sont mal rémunérés est une irresponsabilité totale.

En plus, il  n’y a que  quelques semaines  qu’on on a annoncé que la Banque Commerciale du Congo est tombée en faillite. Au lieu que le gouvernement intervienne (comme cela se fait dans d’autres pays) pour sauver cette institution sur laquelle plus de 600 familles comptent pour amener à manger sur table, le gouvernement congolais a choisi de corrompre les députés dans sa démarche de réviser la constitution. Comme à l’accoutumé des mauvaises pratiques politiques au Congo, l’affaire de la première banque du pays révèle bien un scandale financier dont les auteurs resteront impunis.  Pourtant cette faillite va non seulement augmenter le taux de chômage mais aussi cultiver davantage le manque de confiance dans le système bancaire congolais et l’esprit d’épargne.

Notre leitmotiv consiste à mener une lutte démocratique contre ce genre de manque de volonté politique qui est à la base de la misère du peuple suite au taux de chômage de plus de  85%, un des plus élevés du continent dans un pays aux richesses scandaleuses. Devant toutes ces réalités révoltantes, pourquoi l’opposition ne peut pas s’organiser pour mobiliser et conscientiser le peuple ?

Par cet appel solennel au rendez-vous historique de reformer  les méthodes de travail dispersées au sein de l’opposition, il est impérieux de déclencher par des actions qui mènent à la victoire, un combat démocratique pour rendre cette révision nulle et sans effet  en novembre 2011.  Avec le bilan du mandat du régime actuel connu de tous et les promesses de cinq chantiers non tenues, la victoire pour la dignité du peuple congolais est certaine si les leaders politiques peuvent mettre l’intérêt national au-dessus de tout.

Dans la situation actuelle, il est seulement question ici d’un peu de volonté de la part des animateurs de l’opposition pour changer des techniques et stratégies. Notamment, en  transformant ce tour unique en 2nd tour. Faire le contraire, c’est un jeu politique qui cache son vrai visage au profit du régime actuel!!  Rappelons également que dans la démocratie c’est la majorité qui s’impose, dirige ou gouverne et l’opposition critique et/ou contrôle en proposant des solutions alternatives pour le bien-être du peuple.

Le PNR note que parmi les huit articles révisés, seul celui de droit des députés et sénateurs de retrouver leurs sièges à la fin des fonctions politiques jugées incompatible à leur mandat électif était nécessaire dans le cadre de combattre la culture de détournement des fonds publics. Le député nommé ministre ou PDG exercera ses fonctions avec plus de conscience et de stabilité car, s’il a encore droit à son mandat, il ne sera pas tenté de vouloir s’enrichir avant qu'il soit limogé. Il peut ainsi dire non aux décisions qu'il juge irresponsable dans le conseil des ministres sans contrainte de se retrouver en chômage dans un pays où sont rares ceux qui ont d’emploi.

Il faut aussi ajouter que l’élu qui a déjà siégé au sein du conseil des ministres qui retourne au parlement, exercera son rôle de contrôle parlementaire avec plus d’expertise
. En d’autres termes, une reforme nécessaire pour combattre certaines mauvaises pratiques à la base la megestion qui caractérise le système actuel.

Dans son approche de combattre le système qui crée des leaders irresponsables au Congo, le  PNR exhorte également les députés qui ont accepté l’enveloppe présidentielle d’en faire restitution au peuple dans leur base respective plutôt qu’attendre la période de compagne électorale. L’enveloppe est tombée le bon moment de vacances parlementaires. Le peuple a droit à cet argent qui lui appartient.  Que les députés et sénateurs utilisent cet argent pour sensibiliser leurs bases respectives en leur montrant les enjeux électoraux du moment et leur parler de la non-réalisation des promesses de 2006. Ils auront ainsi  servi la nation congolaise avec cet argent.


Ensemble la réforme est possible en RD-Congo. 
 

Ir. Delphin KYUBWA, PMP
President national 

lundi 17 janvier 2011


MARCHE DANS LES RUES DE BRUXELLES

La marche a eu lieu ce dimanche 16 Janvier 2011.  De 14h00 à 16h00,  le collectif : « mémoires coloniales » a organisé une marche de la place du Trône au Palais de Justice de Bruxelles. Près de trois cents personnes, surtout des belges étaient là, scandant le message du jour : 50 ans Lumumba, vérité, justice réparation.
 
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Dominique KALONZO WA NYAMBWE
          Journaliste - reporters
 

samedi 15 janvier 2011

 LA  TRICHERIE  CONSTITUTIONNELLE  A  COMMENCE  A KINSHASA 

                                A moins de 10 mois de l'élection présidentielle en République démocratique du Congo (RDC), l'Assemblée nationale et le Sénat congolais viennent d'adopter ce samedi le projet de révision de la Constitution avec en ligne de mire, la modification du mode de scrutin. Là, les choses sont en rouge et le pays va mal!
Le chef de l'Etat, Joseph Kabila propose en effet que le président de la République soit élu à la majorité simple des suffrages exprimés et non plus à la majorité absolue au second tour. Une modification inacceptable pour l'opposition qui dénonce ce changement brutal des règles du jeux à quelques mois du scrutin. Si Joseph Kabila remporte sa première victoire avant même la tenue des élections, il vient d'ouvrir  les hostilités avec les partis d'opposition… jusqu'où et pour combien de temps?

                                Pour adopter la révision de la constitution, le texte doit obtenir la majorité de trois cinquièmes, selon la Constitution. Sur 608 élus (députés et sénateurs) que comptent le Parlement congolais, 485 ont voté pour la modification des huit articles de la Constitution de 2006, alors que 8 ont voté contre et 11 se sont abstenus.
Une centaine de députés de l'opposition ont boycotté cette séance. A part dans la majorité présidentielle, la suppression du deuxième tour de l’élection présidentielle est vivement décriée par l’opposition, l’église catholique (notamment Laurent Monsengwo) et la société civile.
                                Les choses vont très mal dans le pays de Lumumba et LD KABILA. Aujourd'hui, les voies se lèvent demandant à KAMERHE, TSHISEKEDI et les autres fils du pays, épris du sens de la patrie et de la nation, d'agir vite pour éviter le pire!  
Dominique  KALONZO WA NYAMBWE
          
Dominique  KALONZO WA NYAMBWE
         Journaliste - reporters
E-mail: kalonzo2006@yahoo.fr

vendredi 14 janvier 2011

LA DECLARATION DE L'OPPOSITION POLITIQUE DU SENAT DE LA RDC.

Ci dessous, la déclaration politique de l'opposition politique du senat. Pour rappel, l'opposition politique du senat a participé au débat sur la révision de la constitution, à quelque mois des élections, mais sans prendre part au vote qui a eu lieu. 

                       L’Opposition politique porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale qu’il se passe, en République Démocratique du Congo, une révision constitutionnelle par effraction. Une révision qui viole ouvertement et intentionnellement la Constitution et les règles élémentaires de procédure. L’Opposition politique dénonce le prétexte fallacieux selon lequel il n’aurait pas d’argent pour organiser les deux tours des élections présidentielles. En effet, il y a à peine 30 jours que le Parlement vient de voter un budget pour l’exercice 2011. Au cours des discussions y relatives, le Gouvernement a affirmé publiquement que les fonds nécessaires pour les élections étaient couverts, ce qui a été confirmé par le Président de la République dans son discours à la nation du 8 décembre, d’une part.

D’autre part, la communauté internationale non seulement elle a souscrit à contribuer au budget des élections, mais aussi elle est entrain de mettre sa part à la disposition de notre Gouvernement. L’Opposition souligne que la motivation est autre. Cette révision vise à mettre un terme à la démocratie que le peuple congolais a acquis avec tant des peines. L’Opposition politique du Sénat dénonce une révision constitutionnelle qui se fait dans le cafouillage, qui n’était pas inscrite à l’ordre du jour de la session extraordinaire du Sénat, une révision qui touche même aux matières non révisables par exemple l’indépendance du pouvoir judicaire qui est supprimée Cfr Article 149 de la Constitution, une révision dans la précipitation, en procédure d’urgence alors que personne n’assume avoir demandé la procédure d’urgence même si par ailleurs la Constitution interdit pareille procédure lorsqu’il s’agit de sa révision, une révision sous-tendue par l’achat des consciences.

L’Opposition politique du Sénat a tout fait pour ramener les collègues de la Majorité à la raison, en vain. Ne pouvant pas cautionner pareille ignominie, elle a décidé de quitter la salle et laisser les Sénateurs de la Majorité assumer seuls devant Dieu, devant le peuple et devant l’histoire la responsabilité d’avoir ruiné la démocratie et éteint les espoirs d’un peuple qui commençait à relever la tête.


Fait à Kinshasa, le 13 janvier 2011.

Les Sénateurs de l’Opposition

jeudi 13 janvier 2011


Juste avant la plénière chaude et palpitante tenue au Palais du Peuple hier sur la recevabilité de la proposition de révision constitutionnelle, une voix s’est exprimée et pas des moindres. C’est celle de Louis MICHEL, un acteur politique belge que l’on ne peut plus présenter pour avoir joué un rôle très déterminant dans la relance du processus démocratique en RDC. Au micro de notre confrère Christophe Boisbouvier de la RFI, l’ancien ministre des Affaires Etrangères du Royaume de Belgique n’y est pas allé avec le dos de la cuillère pour déplorer ce qui se trame dans les couloirs du parlement.

                              Dans des termes qui rappellent un peu un autre ancien ministre des Affaires Etrangères mal vu aujourd’hui à Kinshasa, à savoir Karel De Gucht, celui que l’on a toujours considéré comme le parrain du pouvoir actuel a condamné sans détour toute tentative de révision constitutionnelle essentiellement en ce qui concerne la loi électorale dans son volet relatif au deuxième tour de l’élection présidentielle. Aux yeux de cet homme qui a piloté toutes les démarches pour mettre en place une architecture institutionnelle acceptable par tous les seigneurs de guerre de l’époque, toucher à cette loi électorale est contraire à la constitution.
                             Quant à l’argument avancé par la majorité présidentielle selon laquelle le deuxième tour risque de provoquer des troubles sanglants au pays, Louis MICHEL l’a balayé du revers de la main en disant que ce qui s’est passé au Kenya et en Côte d’Ivoire n’est pas le fait du deuxième tour de la présidentielle mais bien le refus des perdants de se plier à la volonté du souverain primaire.

                               Cette prise de position de celui qui passe pour le parrain du régime actuel est assez révélatrice quant à l’idée que se font les chancelleries occidentales de cette proposition de révision constitutionnelle à laquelle s’accroche contre vents et marées la famille politique présidentielle. Il serait aussi intéressant de voir la réaction de Louis MICHEL face au spectacle désolant et humiliant auquel l’opinion a assisté hier. Essentiellement en ce qui concerne les violations des règles de procédures quant au dépôt d’un projet de révision constitutionnelle tel que le prescrivent des articles pertinents du règlement d’ordre intérieur du parlement. En effet, le projet en question est entaché de faux et usage de faux par la présence des signatures des gens qui sont absents du pays et des doubles signatures. En outre, ont révélé François MWAMBA et Charles BOFASSA, le texte querellé n’est signé par aucun membre du Bureau dont notamment le Rapporteur de l’Assemblée Nationale et ne mentionne pas l’identité exacte de son initiateur. C’est en vain que l’on a cherché son existence sur le grand carnet de réception du courrier au bureau du président de la chambre basse.

                            En clair, ont dénoncé les députés de l’opposition, il s’agit tout simplement d’un tract qui n’honore pas ses initiateurs fussent-ils députés. L’attention de l’opinion sera braquée sur les débats qui auront lieu au Congrès dont la plénière est prévue pour voter la révision constitutionnelle.

mercredi 12 janvier 2011

UNE OPINION D'UN CONGOLAIS

Ces opinions n'engant que son auteur!

Chers compatriotes,
Je connais un moyen qui puisse nous éviter de dépenser de l’argent pour organiser un scrutin susceptible de cristalliser la compétition entre candidats aux différentes élections dans notre pays, un moyen partial et sans tricherie possible : C’est la loterie. Pendant que nous y sommes, pourquoi ne pas tirer au sort le Président de la République?
Insensé diront beaucoup aujourd’hui mais si cette idée traverse la tête du Chef de l’Etat, monsieur Joseph Kabila aujourd’hui, je suis presque sûr qu’il y aura demain 334 voix dans l’Assemblée Nationale pour l’accepter. Il y aura des voix assez intelligentes pour nous expliquer que c’est la meilleure expression du « vox dei », que laisser le destin choisir c’est faire confiance à Dieu, que c’est l’opportunité pour tout Congolais de diriger le pays, que, que…
Quand je pense qu’ils nous avaient promis trois mois pour liquider le problème des étrangers siégeant dans cette hémicycle sans résultat quatre ans plus tard mais qu’ils s’empressent de réviser 8 articles de la constitution en moins d’un mois!
Que vaut une disposition constitutionnelle à leurs yeux? Rien, rien du tout. Souvenons nous que le peuple a été privé de débat contradictoire au deuxième tour des dernières élections présidentielles – pourtant une disposition constitutionnelle – toujours au motif fallacieux d’ordre public et de paix sociale alors que tous, je dis bien tous, savions quelle était la vraie raison.
Difficile de jouer avec un partenaire qui prend l’initiative de changer les règles de jeu au gré de sa forme physique! On croit jouer au football et on est surpris de leur voir marquer de la main tout simplement parce qu’il venait de changer les règles la seconde précédente.
La démocratie est encore à conquérir au pays de Lumumba, pour cela, il nous faut un autre Congo.

AlterCongo

mardi 11 janvier 2011

QUID DE LA FONDATION MZEE LAURENT-DESIRE KABILA ?

La création de la Fondation Mzee Laurent-Désiré Kabila a été initiée à la suite des événements du 16 Janvier 2001. Mzee Laurent-Désiré Kabila, Président de la République Démocratique du Congo, était assassiné en ce fatidique jour pendant qu’il travaillait dans son bureau au Palais du Marbre. Feu Mzee Laurent-Désiré Kabila avait une très grande vision du bien-être du peuple congolais. II mettait l’accent spécialement sur les populations laissées pour compte parmi les plus défavorisées de la société. Ce pen­chant, il l’a exprimé par des actions concrètes comme la création et le lancement des services de base, profitables à la communauté tels que les Cantines Populaires, les Réserves Stratégiques Générales, les services de santé comrnu­nautaire et le Service National. Tous ces efforts visaient à donner ainsi la chance aux plus démunis de la société d’acquérir des produits de première nécessité à des prix abor­dables. C’était aussi une opportunité pour eux d’acquérir des connaissances, de nouvelles qualifications et de l’expérience afin qu’ils soient indépendants, responsables et capables de contribuer à l’épanouissement de leurs familles et communautés respectives et au développement de leur pays.
C’est pour garder vivante la flamme de ce rêve et faire que ce rêve devienne une réalité vivante que naquit en avril de l’an 2001, chez Mme Jaynet Kabila une idée. Celle-ci consistait en la création d’une structure en mémoire de Mzee Laurent-Désiré Kabila, une structure qui répondrait au besoin de servir la communauté dans la planification et la réalisation des activités du bien-être et du développement social. Cette idée fut partagée par différentes personnalités qui l’ont favorablement accueillie et soutenue. Ainsi naquit la Fondation.
La Fondation Mzee Laurent-Désiré Kabila est et travaille pour la paix, l’unité et le développement. Pour la paix parce que si nous avons la paix, nous sommes unis, et si les populations sont unies, nous avons la capacité de parvenir au développement de notre peuple, parce que l’unité est une puissance.
Lorsqu’un peuple a la puissance, la capacité de parvenir à quelque chose et l’autodéter­mination, il vaincra tous les problèmes sociaux qui peuvent survenir à lui et au pays. Cette Fondation vise le développement de la République Démocratique du Congo et aussi de l’Afrique, parce que Mzee n’était pas seulement un homme d’Etat congolais mais aussi un sym­bole de dignité, de fierté et une source d’espoir pour beaucoup de pays africains et du monde.


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Mme. Jaynet D. Kabila Présidente de la Fondation Mzee Laurent Désiré Kabila
Fondation Kabila dans la célébration de la Journée internationale de la femme

Fondation Mzee Laurent Désiré Kabila

Siège Social: No. 183 Boulevard du 30 juin
Rond point Batetela Commune de la Gombe

lundi 10 janvier 2011

République démocratique du Congo
Alliance de la majorité Présidentielle « AMP »
Secrétariat exécutif
Louis Koyagialo réplique à la déclaration du Mlc-Odr-Cd-Rcd et la considère comme un chef-d’œuvre de mensonge

La campagne électorale n’est pas encore ouverte que déjà certaines personnalités s’y sont investies en essayant d’entretenir une agitation malsaine au sein de la population par des allégations mensongères hautement préjudiciables contre le Président de la République et ses alliés de la Majorité.

Des accusations d’une extrême gravité sont portées contre le Président de la République avec une légèreté insoutenable par des personnalités de l’opposition, parlementaires de surcroît, dans une déclaration solennelle.

Par respect pour le peuple congolais qui a besoin de la paix de l’esprit et de l’esprit de la paix pour affronter les enjeux eux de la reconstruction du Pays et du développement de la démocratie, le Secrétariat Exécutif de l’AMP ne peut laisser fleurir cette entreprise machiavélique dont l’objectif évident est d’abuser de la bonne foi de la population et de leur statut de parlementaire pour détruire la confiance envers les dirigeants et la réconciliation nationale encore précaire.

La dernière sortie médiatique de l’Association momentanée MLC – ODR – CD – RCD est à cet égard, un chef œuvre de mauvaise foi destinée à détruire la culture démocratique de liberté d’opinion et d’expression, d’esprit de tolérance et de dialogue républicain.
Cette affirmation péremptoire est faite sur la base de l’accusation de haute trahison portée contre le Président de la République portant sur
 :
  • la nomination du 1er Président de la Cour Suprême de Justice par le Président KABILA ;
  • la non promulgation de la loi portant organisation et fonctionnement du conseil supérieur de l’audio-visuel ;
  • la présence des officiers supérieurs de l’armée et de la police aux réunions de l’Interinstitutionnel, présentée comme une violation du caractère apolitique de l’armée et de la police ;
  • le retard dans l’installation des nouvelles provinces imputée à tort au Chef de l’Etat. A ce propos, la réalité des faits est tout à fait différente de leurs prétentions.
Concernant le refus de procéder au découpage des provinces

Deux des signataires de la déclaration rendue publique le 30 décembre 2010, membres comme moi-même, de la commission politique, administrative et juridique pendant la transition, qui avait préparé et défendu le projet de la Constitution du 18 février 2006, savent qu’aucune étude de faisabilité n’avait été faite pour-permettre d’appuyer le découpage et l’asseoir sur des ressources matérielles, financières, humaines et techniques de proximité acceptable, susceptibles de viabiliser nos futures provinces à brève échéance et relancer le décollage de notre pays à partir des provinces.
Faute de procéder à cette étude préalable, la réalité nue nous apparaît aujourd’hui en termes des chiffres ainsi qu’en témoignent les éléments fournis par le gouvernement, et qui nous invitent à plus de discernement et au sens aigu de responsabilité, s’agissant du sort des millions de congolaises et congolais.
A la lumière des éléments chiffrés sous nos yeux, peut-on raisonnablement procéder au découpage, au nom du respect des dispositions constitutionnelles, condamner ce faisant, certaines provinces à un disfonctionnement prévisible, ou faire preuve de Final responsabilité en évitant le pire.

Le gouvernement a pris le parti d’éviter le pire et mérite de la patrie. Il n’est pas vain de souligner avec fermeté que le découpage n’a pas été prévu pour satisfaire les ambitions des roitelets désireux de jouer au petit seigneur médiéval dans leurs terroirs, mais pour rapprocher les administrés de leurs administrateurs afin de résoudre les problèmes de développement en utilisant les moyens de proximité. En tout état de cause, la déclaration de l’opposition confirme la bonne santé de la démocratie en Rdc : l’opposition s’exprime, elle peut même se permettre de mentir sans être inquiétée.


Concernant la nomination du Premier Président de la Cour Suprême

A la suite de la requête déposée le 19 juillet 2010 au greffe de la Cour Suprême de Justice par le Procureur Général de la République sollicitant un avis consultatif sur les interpellations des articles 4,11 et 12 de la loi organique n° 06/020 du 10 octobre 2006 portant statut des magistrats et 7 de la loi organique n° 08/013 du 5 août 2008 portant organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la Magistrature a Cour Suprême arrête citation « LA COUR, L’ASSEMBLES MIXTE ENTENDUE, EMET L’AVIS QU’EN RAISON DE LA FORCE MAJEURE ET EN VERTU DE CONTINUTE ET DE REGULARITE DU SERVICE PUBLIC, LE BUREAU PEUT VALABLEMENT ET A TITRE EXCEPTIONNEL SE SUBSTITUER AU CONSEIL SUPERIEUR DE LA MAGISTRATURE EN VUE DE PROPOSER LA NOMINATION DE NOUVEAUX MAGISTRATS AU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE ».

D’autre part, aux termes des articles 10 et 11 de la même loi organique, l’Assemblée générale du Conseil Supérieur de la Magistrature se réunit en session ordinaire une fois l’an, au premier lundi d’avril, sur convocation de son Président.
Cette contrainte ainsi que l’indisponibilité du Premier Président de la Cour Suprême de Justice pour cause d’état de santé constituent un cas de force majeure eure qui a amené le Bureau à proposer au Président de la République un autre Premier Président de la Cour Suprême en toute légalité. En nommant ainsi le Premier Président de la Cour Suprême de Justice dans ces conditions prévues par la loi, le Président de la République a agi dans la stricte légalité.
Concernant la non promulgation de la loi sur l’audiovisuel

Les honorables parlementaires signataires de cette déclaration de mise en accusation du Président pour cause de haute trahison, savent pertinemment bien que le Chef de l’Etat ne peut promulguer une loi organique dont il n’a pas encore reçu l’avis de conformité à la Constitution par la Cour Suprême de Justice. Or, la Cour Suprême de Justice n’a pas encore rendu son arrêt. Dans quel but inavoué voudraient-ils donc pousser le Président de la République à la faute en brûlant les étapes ? Comprenne qui pourra !

Concernant l’accusation d’atteinte au caractère apolitique de l’Armée et de la Police à cause de la participation des officiers supérieurs aux réunions de l’Interinstitutionnelle
Nos honorables signataires savent aussi qu’il ne s’agit pas d’une rencontre entre partisans ou alliés politiques.

Il s’agit d’une concertation informelle et régulière de certains hauts responsables autour du Président dans l’intérêt de la nation : Président de la République, Président du Sénat, Président de l’Assemblée Nationale, Ministre de l’Intérieur, Premier Président de la Cour Suprême de Justice, Procureur Général de la République, Auditeur Général des FARDC.

En dernière analyse, toutes les accusations envers le Président KABILA ne sont que des propos téméraires et vexatoires dans le sombre destin de déstabiliser Le Peuple et de décourager le Chef de l’Etat dans la réalisation des cinq chantiers. Il se pose alors la question de la moralité politique de ces éminents et respectables personnages. L’opinion est ainsi fixée, les laissant face au jugement implacable de leur conscience.

En tout état de cause, le Secrétariat Exécutif de l’AMP salue la détermination du Chef de l’Etat et de ses collaborateurs du gouvernement dans l’exaltante mission d’améliorer tant soit peu la situation sociale du congolais, la gouvernante et la gouvernabilité de notre cher Pays compte tenu des circonstances particulières du moment.
Le Secrétariat Exécutif saisit cette occasion pour encourager le Président KABILA à poursuivre sans relâche et sans atermoiement cette noble entreprise qui porte les espoirs des populations congolaises. Enfin, le Secrétariat Exécutif de l’AMP tient à rappeler à ces prophètes et artisans de malheur, qu’aux termes de la loi, la campagne électorale couvre une période d’un mois avant les élections.

Fait à Kinshasa, le 06/01/2011

KOYAGIALO NGBASE te Gerengbo
Secrétaire Exécutif
Dominique  KALONZO WA NYAMBWE

LE DISCOURS DE LUMUMBA; LE 30 JUIN 1960

 Je vous propose, comme rappel, le discours du premier premier ministre du Congo indépendant, Emery Patrice LUMUMBA. A tous d'y réflechir!

Congolais et Congolaises,

Combattants de l’indépendance aujourd’hui victorieux,
Je vous salue au nom du gouvernement congolais.

A vous tous, mes amis, qui avez lutté sans relâche à nos côtés, je vous demande de faire de ce 30 juin 1960 une date illustre que vous garderez ineffaçablement gravée dans vos cœurs, une date dont vous enseignerez avec fierté la signification à vos enfants, pour que ceux-ci à leur tour fassent connaître à leurs fils et leurs petits-fils l’histoire glorieuse de notre lutte pour la liberté. Car cette indépendance du Congo, si elle est proclamée aujourd’hui dans l’entente avec la Belgique, pays ami avec qui nous traitons d’égal à égal, nul congolais digne de ce nom ne pourra jamais oublier cependant que c’est par la lutte qu’elle a été conquise, une lutte de tous les jours, une lutte ardente et idéaliste, une lutte dans laquelle nous n’avons ménagé ni nos forces, ni nos privations, ni nos souffrances, ni notre sang.

Cette lutte, qui fut de larmes, de feu et de sang, nous en sommes fiers jusqu’au plus profond de nous-mêmes, car ce fut une lutte noble et juste, une lutte indispensable pour mettre fin à l’humiliant esclavage qui nous était imposé par la force. Ce que fut notre sort en 80 ans de régime colonialiste, nos blessures sont trop fraîches et trop douloureuses encore pour que nous puissions les chasser de notre mémoire. Nous avons connu le travail harassant, exigé en échange de salaires qui ne nous permettaient ni de manger, ni de nous vêtir ou de nous loger décemment, ni d’élever nos enfants comme des êtres chers.

Nous avons connu les ironies, les insultes, les coups que nous devions subir matin, midi et soir, parce que nous étions nègres. Qui oubliera qu’à un noir on disait « tu », non certes comme à un ami, mais parce que le « vous » honorable était réservé aux seuls Blancs ?

Nous avons connu que nos terres furent spoliées au nom de textes prétendument légaux qui ne faisaient que reconnaître le droit du plus fort. Nous avons connu que la loi n’était jamais la même selon qu’il s’agissait d’un Blanc ou d’un Noir : accommodante pour les uns, cruelle et inhumaine pour les autres. Nous avons connu les souffrances atroces des relégués pour opinions politiques ou croyances religieuses ; exilés dans leur propre patrie, leur sort était vraiment pire que la mort elle-même.

Nous avons connu qu’il y avait dans les villes des maisons magnifiques pour les blancs et des paillottes croulantes pour les Noirs, qu’n Noir n’était admis ni dans les cinémas, ni dans les restaurants, ni dans les magasins dits européens ; qu’un Noir voyageait à même la coque des péniches, aux pieds du blanc dans sa cabine de luxe.

Qui oubliera enfin les fusillades où périrent tant de nos frères, les cachots où furent brutalement jetés ceux qui ne voulaient plus se soumettre au régime d’une justice d’oppression et d’exploitation ?
Tout cela, mes frères, nous en avons profondément souffert
. Mais tout cela aussi, nous que le vote de vos représentants élus a agréé pour diriger notre cher pays, nous qui avons souffert dans notre corps et dans notre cœur de l’oppression colonialiste, nous vous le disons tout haut, tout cela est désormais fini. La République du Congo a té proclamée et notre pays est maintenant entre les mains de ses propres enfants. Ensemble, mes frères, mes sœurs, nous allons commencer une nouvelle lutte, une lutte sublime qui va mener notre pays à la paix, à la prospérité et à la grandeur. Nous allons établir ensemble la justice sociale et assurer que chacun reçoive la juste rémunération de son travail. Nous allons montrer au monde ce que peut faire l’homme noir quand il travaille dans la liberté et nous allons faire du Congo le centre de rayonnement de l’Afrique toute entière. Nous allons veiller à ce que les terres de notre patrie profitent véritablement à ses enfants. Nous allons revoir toutes les lois d’autrefois et en faire de nouvelles qui seront justes et nobles.

Nous allons mettre fin à l’oppression de la pensée libre et faire en sorte que tous les citoyens jouissent pleinement des libertés fondamentales prévues dans la Déclaration des droits de l’Homme.

Nous allons supprimer efficacement toute discrimination quelle qu’elle soit et donner à chacun la juste place que lui vaudront sa dignité humaine, son travail et son dévouement au pays. Nous allons faire régner non pas la paix des fusils et des baïonnettes, mais la paix des cœurs et des bonnes volontés.

Et pour cela, chers compatriotes, soyez sûrs que nous pourrons compter non seulement sur nos forces énormes et nos richesses immenses, mais sur l’assistance de nombreux pays étrangers dont nous accepterons la collaboration chaque fois qu’elle sera loyale et ne cherchera pas à nous imposer une politique quelle qu’elle soit. Dans ce domaine, la Belgique qui, comprenant enfin le sens de l’histoire, n’a pas essayé de s’opposer à notre indépendance, est prête à nous accorder son aide et son amitié, et un traité vient d’être signé dans ce sens entre nos deux pays égaux et indépendants. Cette coopération, j’en suis sûr, sera profitable aux deux pays. De notre côté, tout en restant vigilants, nous saurons respecter les engagements librement consentis.

Ainsi, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, le Congo nouveau, notre chère République, que mon gouvernement va créer, sera un pays riche, libre et prospère. Mais pour que nous arrivions sans retard à ce but, vous tous, législateurs et citoyens congolais, je vous demande de m’aider de toutes vos forces. Je vous demande à tous d’oublier les querelles tribales qui nous épuisent et risquent de nous faire mépriser à l’étranger.


Je demande à la minorité parlementaire d’aider mo n gouvernement par une opposition constructive et de rester strictement dans les voies légales et démocratiques. Je vous demande à tous de ne reculer devant aucun sacrifice pour assurer la réussite de notre grandiose entreprise. Je vous demande enfin de respecter inconditionnellement la vie et les biens de vos concitoyens et des étrangers établis dans notre pays. Si la conduite de ces étrangers laisse à désirer, notre justice sera prompte à les expulser du territoire de la République ; si par contre leur conduite est bonne, il faut les laisser en paix, car eux aussi travaillent à la prospérité de notre pays. L’indépendance du Congo marque un pas décisif vers la libération de tout le continent africain.

Voilà, Sire, Excellences, Mesdames, Messieurs, mes chers compatriotes, mes frères de race, mes frères de lutte, ce que j’ai voulu vous dire au nom du gouvernement en ce jour magnifique de notre indépendance complète et souveraine. Notre gouvernement fort, national, populaire, sera le salut de ce pays.

J’invite tous les citoyens congolais, hommes, femmes et enfants, à se mettre résolument au travail en vue de créer une économie nationale prospère qui consacrera notre indépendance économique.

Hommage aux combattants de la liberté nationale !

Vive l’indépendance et l’Unité africaine !

Vive le Congo indépendant et souverain !


 

dimanche 9 janvier 2011


Allocution de M. Gilbert Kiakwama kia Kiziki
Matinée politique de la CDC, Kinshasa le 8 janvier 2011.
Distingués Invités,
Mesdames et Messieurs,
Chers Frères et Sœurs,
Merci à tous d’avoir répondu si nombreux à l’invitation de la Convention des Démocrates Chrétiens.
A l’occasion de cette nouvelle année je tiens à présenter à chacun d’entre vous mes meilleurs vœux de Paix, de Santé et de Bonheur. Que le Seigneur nous accorde à tous, pour cette année 2011, ce que notre cœur lui demande.
Mes Chers Amis,
Je profite de ce que nous soyons si nombreux aujourd’hui. Ensemble adressons une prière à  l’Eternel pour qu’il nous aide à sauver notre cher pays, la République Démocratique du Congo.
En effet, cela fait maintenant plus de 5 ans que la CDC a été créée, et aujourd’hui, plus que jamais, nous avons besoin que l’Eternel des Armées prête sa main puissante à ceux de ses fils et de ses filles qui se battent chaque jour pour qu’enfin soit instauré dans notre pays le règne de la Vérité et de la Justice pour tous.
Mes Chers Amis,
Il y a cinq ans, 10 partis politiques, constatant que le courant démocrate-chrétien ne se faisait plus entendre avec assez de force dans notre pays, ont décidé que la division et l’égoïsme devaient cesser parmi les démocrates-chrétiens. Nous nous sommes rencontrés. Nous nous sommes dit que si nous voulions que les valeurs de Vérité, de Justice, de Solidarité et de Travail, de Liberté, d’Egalité et de Responsabilité soient les piliers de la politique au Congo, il fallait que nous mettions nos disputes de coté, que nous nous mettions d’accord sur ce qui nous unissait et que nous commencions le combat. Nous étions surs d’une chose ; Seuls nous n’étions rien. Ensemble tout devenait possible.
Ensemble, dans une plate-forme, nous sommes allés aux élections. Vous connaissez les résultats que nous avons obtenus : 10 Députés nationaux, 3 Sénateurs, 15 Députés provinciaux dans 7 provinces de la République. Ensuite, en 2007, tous ensembles, nous avons décidé de devenir un seul parti politique.
Depuis les fruits de cette démarche d’union se font voir chaque jour. La CDC est la 7ème force politique de notre pays, la deuxième de l’Opposition.
Mieux encore, aujourd’hui il existe une Union des Partis Démocrates-Chrétiens Africains qui réunit les partis de plus de quinze pays, principalement d’Afrique centrale et australe. Cette union se réunit dans ce qu’on appelle le Dialogue de Windhoek, partenaire du PPE, Union des Partis Démocrates-Chrétiens Européens. La CDC a été admise en octobre 2010 comme représentante de la RDC.
Mes Chers amis,
Depuis le jour de novembre 2006 où les résultats définitifs des élections ont été proclamés, la CDC a choisi d’être dans l’Opposition.
Nous avons fait ce choix, pas parce que nous étions contre quelqu’un, mais parce que, vu notre expérience et notre connaissance de ce grand pays qu’est la RDC, nous pensions que la coalition AMP-PALU-UDEMO n’avait pas de projet. Elle n’avait pas de programme et ne savait pas comment conduire le pays.
Oui, on entendait parler des 5 Chantiers. Mais nous avons toujours pensé que les 5 Chantiers ne sont pas un programme. Peut-être un slogan, au mieux un vœu. En effet, tout le monde veut que les enfants aillent à l’école, que les malades soient soignés, que les chômeurs aient un travail, qu’il y ait du courant et de l’eau pour tous. Mais un homme politique, un homme d’Etat, un gouvernant responsable, doit savoir comment faire pour arriver à ces objectifs généraux.  Il doit prévoir les étapes, savoir comment mobiliser les moyens. Anticiper les difficultés et rallier toute la Nation dans le combat pour le redressement et le Développement. Car rien de Beau, rien de Grand ne se fera jamais au Congo sans l’adhésion d’un maximum des filles et des fils de ce pays.
L’AMP-PALU-UDEMO n’a jamais rien présenté de cette manière. Leur seul slogan a toujours été : nous sommes les Nationalistes, nous sommes plus intelligents que tout le monde. Leur programme : Nous avons le pouvoir, nous aimons le Pouvoir, et nous allons tout faire pour rester au pouvoir.
Depuis le 27 février 2007, date de l’investiture du 1er Gouvernement Gizenga, nous n’avons pas cessé de critiquer cet état d’esprit. Nous nous sommes opposés, nous avons combattu, mais nous avons aussi proposé. Nous avons prévenu des risques et des dangers. A chaque fois la réponse a été la même : taisez-vous, vous ne méritez pas de parler, vous êtes des menteurs de mauvaise foi. Tout va très bien, nous sommes en train de réussir. Résultat aujourd’hui : Rien.
Or notre combat a toujours eu une double dimension.
La première est que dans la construction de la nouvelle société congolaise, nous militons  pour que la démocratie, entendue comme garantie des droits de chacun, devienne une pratique quotidienne et pas seulement un ensemble de déclaration de principes. Il faut donc que soit constitué les fondements, les piliers sur lesquels le jeu démocratique de tous les acteurs de la société pourra se déployer. Il existe cinq institutions dont l’existence, l’indépendance, et le fonctionnement efficace sont essentiels à l’existence d’un Congo démocratique et fonctionnel:
Une vraie justice, forte et indépendante, régulée par un CSM digne de ce nom ;
Une vraie CENI, exempte de tout soupçon de partialité ou d’incompétence ;
Une vraie autorité de Régulation des Médias, garante de la libre expression de tous et du libre accès de tous à l’information ;
Un appareil de sécurité enfin véritablement républicain ;
Un Parlement fort, exerçant pleinement ses missions de législation, de contrôle, et de sanction de l’Exécutif, en toute responsabilité.
Sans ces fondements essentiels d’une société démocratique et d’un état efficace, nous continuerons à tourner en rond et nous ne nous développerons pas. Ceci dit, une fois les fondements mis en place, il reste aux acteurs à les animer, à les faire vivre. C’est là la deuxième dimension de notre combat.
Mes Chers Amis,
La 2ème dimension de notre combat concerne la manière dont l’Etat est dirigé. Nous pensons profondément qu’aucune réforme d’aucune sorte, aucune action durable pour le développement ne sera possible dans notre pays sans une moralisation et un assainissement sévères de l’Etat, de sa gestion, et de son outil privilégié, l’Administration. Ces différents aspects se résument par le terme Bonne Gouvernance ; c’est-à-dire une gestion saine et honnête par un Etat humble et réaliste, via une administration moderne, avec des procédures et des moyens publics et transparents. Aujourd’hui, l’opacité et l’arbitraire règnent dans la gestion de l’Etat congolais. Au prix de pressions incessantes des bailleurs de fond étrangers, des réformes sans âmes sont adoptées par des gouvernants sans convictions et les outils techniques instaurés sont immédiatement vidés de leur substance pour permettre la continuation des pratiques prédatrices de la 2ème République.
Chers Amis,
Les membres de la CDC se sont battus, et se battent encore tous les jours, au Sénat, à l’Assemblée Nationale, dans les Assemblées provinciales, et ailleurs, pour que les cinq piliers de la Démocratie congolaise naissent et vivent, pour qu’enfin ce pays soit bien gouverné, c’est-à-dire tout simplement, de manière normale. Notre Etat doit être gouverné pour la Justice et la Solidarité, dans la Vérité et la Responsabilité. Voilà les raisons de notre appartenance à l’Opposition. Voilà ce pour quoi nous luttons. Voilà le sens de notre combat.
 Mais les animateurs du serpent AMP-PALU-UDEMO résistent, jour après jour. Ils refusent d’avancer, et nous font même reculer. Pire encore, ils veulent qu’on les applaudisse pendant qu’ils font marche arrière. Mais ils oublient qu’on ne peut pas mentir éternellement à tout un peuple. En tout cas au Congo, on ne peut pas mentir plus de 32 ans.
Distingués Invités,
Mesdames et Messieurs,
Chers Frères et Sœurs,
Un Etat, une Nation, se bâtissent sur un consensus qui permet le vivre-ensemble de toutes les composantes de la Nation. Ce consensus est consacré, sanctuarisé dans la Constitution, la Loi fondamentale, approuvée en République Démocratique du Congo par plus de 18 millions de citoyens lors du référendum du 18 février 2006. Le message ce jour-là était simple : « Donnez-nous une vie meilleure, par des moyens démocratiques, dans un environnement démocratiques ».
A plusieurs reprises ces dernières années des voix au sein de la majorité se sont élevées pour tenter de modifier l’un ou l’autre aspect de notre Constitution et affaiblir notre jeune démocratie. Chaque fois les membres de l’Opposition ont protesté.
Aujourd’hui, à moins d’un an des élections, l’AMP et son Gouvernement nous annoncent leur volonté de changer un élément essentiel de notre démocratie ; l’élection du Président de la République au suffrage universel par un scrutin à deux tours. Des listes de soutien à ce projet circulent à l’Assemblée nationale avec promesse de récompense pour tout parlementaire qui apposera sa signature sur la motion de soutien, et ensuite votera pour les modifications constitutionnelles.
Aucun démocrate congolais, où qu’il se trouve, ne peut rester indifférent pendant qu’une telle ignominie se déroule.
Nous appelons à combattre, par tous les moyens démocratiques disponibles, cette majorité croupionne, prête à fouler au pied la confiance du peuple congolais et l’espoir qu’il avait de voir instaurer en RDC un régime aux institutions fortes et pérennes.
Il est plus que temps de sortir de l’hypocrisie et des faux-semblants. Il est temps que le Peuple congolais sanctionne les fossoyeurs de son avenir.
Au nom des élus de la Convention des Démocrates Chrétiens à l’Assemblée Nationale, je vous remercie.
Bonana 2011
GILBERT Kiakwama kia Kiziki  
Député national de la convention des démocrates chrétiens-CDC, président du groupe parlementaire des chrétiens démocrates.

Dominique KALONZO  WA  NYAMBWE
       Journaliste - reporters / RDC
Correspondant de Radio MAENDELEO/Uvira
Correspondant de JED/Uvira - Fizi
E-mail: kalonzo2006@yahoo.fr












LA RÉVISION DE LA CONSTITUTION EN RDC : FRAUDE ÉLECTORALE OFFICIALISÉE PAR LE POUVOIR DE KINSHASA.

                         Je me rappel que souvent les certains fils du pays de LUMUMBA et de LD KABILA oublient vite. Et pour preuve, lorsque l’opposition se déclare engagé à réviser la constitution à la veille des élections Présidentielles des gens s’agitent comme si c’était une nouvelle, nouvelle.
                          Ce qui est vrai, l’idée de réviser la constitution a été prévisible depuis les deux premières années de cette législature qui s’achève bientôt. Une source digne de foi signale que n’eut été Vital KAMERHE, Joseph KABILA et certains faucons de l’AMP étaient tous d’accord pour que la constitution soit révisée en 2008. Et là, KABILA a semblé accepté le conseil de l’ancien Président de la chambre basse du parlement de la RDC.  Il avait compris qu’il ne gagnerait rien  en faisant un putsch constitutionnel mais en réservant une surprise à son ancien Directeur de campagne. Il voulait se montrer papa Sage, lorsqu’il déclarant je cite « il n’est pas question de réviser la constitution ni même un seul article de la constitution ».
                         En révisant la constitution pour des élections à deux tours, à la veille des élections (car il ne reste que dix mois, selon le calendrier de la CEI), Joseph KABILA et sa coquille de l’AMP se désorientent. Joseph KABANGE devrait rester le capitaine pour tenir la barre et amener l’équipage à bon port. Mais, comme vous le savez, il s’est sait fait entourer des ex-mobutiste, et s’est laisser tromper par des courtisans qui l’entourent et qui ont peur d’un tribunal qui les jugeraient pour malversation économique et crime contre l’humanité.
                         La majorité au pouvoir, veut par cette initiative de violer la constitution, révéler à grand jour que le pouvoir en place et conscient qu’il ne peut plus gagner les prochaines élections. Cette majorité se trompe en croyant que la priorité des Congolais est la modification du mode de scrutin présidentiel et non plus son devenir. Cette voie ouvre d’office une ligne d’une nouvelle guerre civile dans le pays. KABANGE devrais être responsable et conséquent sur cette initiative qui n’est pas une urgence ni une priorité pour les Congolais.
                        Et depuis, les réactions tombent régulièrement contre cette option de réviser la constitution à la veille de élections. Plusieurs courants de l’opposition se sont déjà dits contre cette tendance à amener les élections Présidentiel à un seul tour.  L’Union sacrée pour l’altérnace (USA) a exprimé sa désapprobation par une déclaration politique rendue publique ce vendredi 7 janvier à Kinshasa. Cette plate forme de l’opposition regroupe des partis de l’opposition parlementaire et extraparlementaire. D’autre part, une déclaration commune UDPS d’Etienne TSHISEKEDI, MLC de François MWAMBA, l’UNC  de Vital KAMERHE et autres formations de l’opposition est attendue ce dimanche pour fixer l’opinion sur cette question.
                      KABILA KABANGE changer le mode de scrutin présidentiel à la veille des élections prépare déjà la fin de sa carrière politique. Je ne veux pas dire qu’il  veut devenir Laurent BAGBO de la RDC, mais je veux tout simplement dire que les Congolais ne vont pas se laisser faire. Les députés qui oseront voter pour cette démarche seront pris comme ennemis de la nation.

Dominique   KALONZO
     Journaliste - reporters
Tél: 00257 71 339 197
E-mail: kalonzo2006@yahoo.fr

jeudi 6 janvier 2011

CHOMACHOMA SE PRONONCE SUR LA MENACE CONTRE LES JOURNALISTES

Victor CHOMACHOMA MUKUBITO, a au cours d'une rencntre avec certains journalistes à Uvira,  annoncés publiquement que la chasse aux journalistes Dominique KALONZO et Robert SHEMAHAMBA n'ai pas à son actif.
L'assistant  de l'administrateur du territoire d'Uvira en charge de l'économie et finance voulait dans cette déclaration apaiser la population qui commence déjà  à demander son départ vu les bavures et les accusations de détournement qui pèsent sur lui.  "Je ne suis pour rien dans les tortures qu'a subit dominique et dans l'arrestation de shemahamba le mois dernier. Ce que je demande et que ces amis rentrent de leur cachettent et qu'on puisse se réconcilier SI celà sera possible. Je suis un démocrate et je travail pour le développement de mon territoire" a déclaré Victor CHOMACHOMA. A la question de savoir s'il aurait détourner l'argent de construction d'un mur du stade de l'unité d'Uvira, l'assistant CHOMACHOMA répond par le négatif: " c'est étonnant. Ces accusations sont sans fondement et ne sont que des rumeurs."fin de citation. 
Les journalistes qui se sont entretenus avec lui ont voulu savoir le sors réservé aux auteurs de violation grave des droits de l'homme contre leurs confrères (kalonzo et robert) car certains sont bels et bien connus. A cette question, leur interlocuteur n'a rien répondu estimant qu'il appartient à la justice de faire son travail. Mais pour terminer, CHOMACHOMA a réconnu qu'il a eu assez d'appel émanant de l'extérieur sur ce dossier. 
Pendant ce temps, il faut signaler que les journalistes d'Uvira ont été affecté par la situation de leur confrère, aujourd'hui en refuge dans les pays étrangers. Aujourd'hui, bon nombre des journalistes ne veulent plus faire d reportages politiques ou sensibles de peur de subir ce que les autres subis. Certains refusent même de participer dans les réunions de rédaction de leur radio. Certains auditeurs des radio d'Uvira se sont déjà exprimer en indiquant qu'ils ne comprennent pas ce qui se passe réellement dans les radio locales. Ils ont compris qu'il y a un relâchement dans la façon de chercher et traiter les informations. Cette situation désoriente les auditeurs et fait que les gens ne puissent plus s'intéresser aux émissions des radios locales et préfèrent suivre des chaines étrangères et ou nationales au détriments des celles qu'ils préféraient il y a un temps.
ENOCK MAVAZI S.