jeudi 30 septembre 2010

L’A.S.  MAIKA CHAMPION LOCAL  D’UVIRA  ET QUALIFIE A LA FINALE DE LA LIGUE PROVINCIALE  DE FOOTBALL DU SUD KIVU

Depuis le début de la saison du championnat local de football /attente d’Uvira, l’Amical Sportif MAIKA a briller en victoire. Gagnant au championnat local de football, il vient d’être qualifié pour la finale de la ligue provinciale de football au Sud Kivu.
Cette équipe d’Uvira connait ce dernier temps un changement radical. Au championnat local, il a réalisé un score sans appel de quarante-et-un points sur cinquante quatre. Alors qu’à la ligue, antenne d’Uvira, elle vient de réaliser neuf points sur douze, avec  treize buts marqués et quatre encaissés.
De tous les matchs joués, l’A.S.Maïka a perdu un seul match et égalisé deux autres. L’entraineur de cette équipe, Monsieur TRANSIT (ancien capitaine de cette formation) s’est dit satisfait: «  Le vert blanc d’Uvira n’est pas à sa première du genre. Il nous faut seulement une grande organisation au niveau des dirigeants et une grande détermination des nos athlètes pour garder le cap » nous a confirmé l’entraineur titulaire  de l’A.S. MAIKA.
De son côté, Monsieur BABISHA Jean Pierre (ancien Préfet de l’institut Zawadi ya Raïs et ancien Président de l’A.S. MAIKA), joyeux de la victoire de son équipe, se dit satisfait mais indique qu’une assemblée générale extraordinaire serait nécessaire pour la finale de la ligue provinciale. BABISHA ajoute, je le cite : «  il y avait une faible mobilisation de cotisations de nos membres pour ces matchs. Je pense que chaque membre, où qu’il soit, doit toucher dans sa poche pour que notre équipe avance » fin de citation.
Voici le tableau des résultats des différents matchs joués à Uvira :
A.    POUR  LE CHAMPIONNAT LOCAL DE FOOTBALL

Ce  championnat a commencé du 10 janvier au 28 Juillet 2010, au stade de l’unité d’Uvira.

POOL/EQUIPE
BUTS  MARQUES
BUTS ENCAISSES
POINTS OBPTENUS
A.S  MAIKA


41  SUR  54
FC  KABUNGULU


33  SUR  54
T.P. KILIBA STAR


33  SUR  54
KALUNDU  SPORT


28  SUR  54
T.P  UVIRA


26  SUR  54
FC    VIVI


22  SUR  54
FC  EPANZA


21  SUR  54
FC    RAFIKI


21  SUR  54
US   ESPOIR


18  SUR  54
A.S. MWANGAZA


07  SUR  54



      B. POUR LA LIGUE PROVINCIALE DE FOOTBALL DU SUD KIVU/Antenne d’Uvira

Cette ligue a débuté du 20 Septembre au 28 Septembre 2010 à Uvira comme à Bukavu. L’équipe qui a représenté le territoire d’Uvira à l’antenne de Bukavu, c’est le FC KABUNGULU.

POOL   A
BUTS  MARQUES
BUTS ENCAISSES
POINTS OBTENUS
PLACE
VILLE/TERRITOIRE
A.S  MAIKA
    13
       04
 09  SUR  12
1ère
uvira
FC  BILOMBE
    07
       05
 07  SUR  12

bukavu
FC ETOILE
    12
       08
 07  SUR  12

mwenga
FC   MBILA
    10
       09
 06  SUR  12

mwenga
FC   KAMISHANGE
    01
       20
 00  SUR  12

kalehe






POOL   B





T.P KILIBA  STAR
    06
       01
 06   SUR  09
  2e
uvira
OC MUUNGANO SHALALILE
    05
       00
 06   SUR  09

bukavu
FC   MASANZE
    06
       03
 03   SUR  09

fizi
FC  UMOJA
    00
       09
 00   SUR  09

mwenga




De ce résultat, il faut comprendre que c’est l’AS MAIKA et le T.P KILIBA qui représenteront l’antenne d’Uvira à la finale. Toutes ces deux formations sportives sont du territoire d’Uvira.
Les dernières informations qui viennent de nous parvenir indiquent qu’à l’antenne de Bukavu, ce sont deux autres équipes qui viennent de se qualifier. Il s’agit de Bukavu dawa et AJASS, toutes ces deux formations sont de la ville de Bukavu.
En attendant le calendrier de la phase finale, qui devrait  sortir au début de la semaine prochaine, les équipes qualifiées continuent à faire leurs entrainements.
Dominique  KALONZO - WA – NYAMBWE
Journaliste-reporters/ Sud Kivu- RDC
Tél : 00243 81 079 66 20/ 00243 85 380 77 73

L’HISTOIRE  D’UN JOUR….

Les femmes ont mystérieusement disparu de la surface de la terre. Là au cœur de la forêt équatoriale, sur les rivages du fleuve Zembola où est établi le royaume de l’Ankara,  ce phénomène laisse perplexe le conseil des sorciers réuni depuis la matinée dans la hutte sacrée. Chacun y va de sa formule secrète la plus secrète, mais Bongabonga, orateur éternel du royaume des ancêtres semble avoir perdu sa langue.
Aucun signe, aucun indice, rien que le vide ! Il s’en trouve qui voudraient bien tricher en improvisant des petits tours rassurants, mais quel féticheur se risquerait à duper tout un conseil de féticheurs?
Tous n’ont d’autre choix que de se rendre à l’évidence : le mystère de cette disparition et opaque
Devant la gravité de la situation, le roi « Ankorio premier » a jugé bon de rassembler tous les hommes du village (d’ailleurs il ne lui reste que des hommes) pour un extraordinaire conseil de guerre. Visiblement accablé par le sort, lâché par les ancêtres et désillusionné par l’incompétence manifeste des meilleurs sorciers du royaume, le détenteur du pouvoir s’est résolu à prendre le taureau par les cornes :
« Peuple d’Ankara, mâles du royaume et piliers de mon règne, je vous salue ! »
Un silence de cathédrale règne dans la cour. Les piliers doutent cette fois-ci de leur piliésité. On entend au loin le cri plaintif de Zogo le meilleur chien de chasse du village, qui s’est enfoncé à grande vitesse dans la forêt, visiblement à la recherche de sa femelle. Mais la foudre des ancêtres a été impitoyable : pas l’ombre d’un sexe féminin à l’horizon. La poule du tambourinaire royal qui couvait cinq œufs à disparu en même temps que trois d’entre eux. On peut conclure que les deux œufs restants portaient les germes de la masculinité.
« L’histoire retiendra qu’en ce jour, notre royaume a été frappé par un mal inconnu, un phénomène mystérieux qui nous prive de la présence de toutes les femelles du royaume. J’ai consulté tous nos anciens et tous les sages de la cour, et puis donc vous confirmer que jamais pareil phénomène ne s’est produit de mémoire d’habitant.
Plutôt que de  nous apitoyer sur notre sort, nous avons la responsabilité historique de prendre les décisions qui s’imposent et d’organiser la vie du village, malgré l’absence des femmes :
Pour commencer, Je vais réhabiliter dans ses fonctions mon ancien conseiller personnel, le notable Pindenga que le conseil avait banni du royaume pour avoir accusé le roi de forniquer avec sa femme. Dans l’état actuel des choses, la femme disputée s’étant volatilisée comme toutes les autres, il devient dénué de sens que survive un différend né autour d’elle.
Dans la continuité de cette mesure, le forgeron kokoro ne devrait plus surgir de sa forge armes à la main dès qu’il aperçoit la silhouette de Ziko le pêcheur. Il me semble bien que la belle Limba qui déchira leur amitié ne soit plus du village.
Par contre, il devient plus qu’urgent d’isoler certaines personnes. Nous savons tous que le chasseur Embokelé avait coutume de décharger sa frustration sur sa femme en rentrant bredouille de la chasse. A première vue, le concerné n’est pas le meilleur lutteur du village. Je suis donc en droit de craindre le pire s’il lui venait à l’esprit de s’en prendre à l’un des mâles ici présent.
Chers frères, je me demande s’il est donné à chacun d’entre nous de mesurer à quel point les dieux ont été bien cruels avec nous. Le foufou que m’a servi l’un des courtisans à la mi-journée aujourd’hui m’a empli le ventre de farine de manioc. J’ai du avaler un grand bol d’eau chaude dans l’espoir que la farine voudra bien devenir foufou là-dedans.
Ma survie dépend donc désormais de Longélé le tisserand. Nombreux sont ceux qui se repentiront d’avoir si souvent dénigré Longélé parce que sa femme le faisait cuisiner. En le nommant cuisinier de la cour, je ne fais que reconnaître au concerné une élévation que le destin lui a reconnu depuis ce matin : il est en effet le seul d’entre nous qui connaisse les secrets de la marmite.
Je suis dans l’obligation d’éprouver une vive inquiétude quand à la propreté des hommes de ce village. Mon conseiller social me faisait part récemment d’une pratique qui a élu domicile dans vos foyers. Il semble bien que pour vous inciter à prendre bain, vos femmes aient pris l’habitude de vous plonger dans des gros fûts d’eau chaude où vous vous laissiez éponger tranquillement pendant des longues heures. Je ne puis qu’éprouver le regret de voir disparaître la reine avant que cette pratique révolutionnaire n’ait franchi les portes de mon palais.
Je me demande cependant si, compte tenu des circonstances, il ne serait pas judicieux que ceux d’entre vous ayant bien observé leurs femmes soient invités à la cour ce soir pour me donner à éprouver leur science du bain...
Une proposition certainement de trop...les hommes se retirent l’un après l’autre, sans mot dire, chacun marmonnant des insanités sur la déviance morale du souverain d’Ankara...
Laurent KASINDI
Assistant de Production SFCG/RDC

P.S: Nous disons merci à Laurent KASINDI, notre collaborateur qui a voulu publié son texte dans notre blog. Nous lui souhaitons plain succès dans son travail de journaliste-producteur.
Dominique  KALONZO
Journaliste-reporters/RDC