jeudi 11 novembre 2010

CERTAINS MEMBRES  DE  LA SOCIETE  CIVILE D’UVIRA  PRESUMES TRAFIQUANTS D’ENFANTS  CONGOLAIS

La nouvelle reste d’actualité à Uvira et cela depuis le début du mois d’Octobre 2010. Après analyse et une enquête minutieuse menée par votre journal, nous nous permettons d’éclairer l’opinion tant nationale qu’internationale sur ce phénomène.
Selon des sources dignes de foi,  certains membres de la société civile d’Uvira se sont engagés dans le trafic d’enfants vers soit Haïti et l’occident. Ce commerce consiste à vendre ces enfants dans des pays étrangers tout en promettant à leurs parents que ces enfants seront élevés en Europe et pourront rentrer au pays d’un moment à l’autre  enfin de visiter leurs familles.
Les mêmes sources affirment que certains enfants ont été amenés à Kinshasa, où il y aurait un centre de transit, dénommé « centre d’encadrement » et d’autres passent par la Tanzanie vers Nairobi, la capitale Kenyane.
A Uvira, un bon nombre d’enfants quittent la ville pour immigrer vers des pays du Nord ou en Afrique du Sud. Mais selon nos sources près du HCR, les demandes d’asile sont aujourd’hui répondues  difficilement vu la réticence des certains pays d’accueille. « Les gens passent plus de cinq ans dans des camps avant de bénéficier de cet asile » a martelé un haut fonctionnaire du HCR basé à Baraka, en territoire de Fizi, au Sud de la province du Sud Kivu.
Qui sont ces trafiquants ? Pour une raison ou une autre, nous taisons leur nom enfin de ne pas influencer la justice qui fait des enquêtes à ce sujet. Mais ce que nos lecteurs doivent savoir, ces présumés trafiquants sont membres des associations nationales plus connues dans le territoire d’Uvira. L’une de ces associations fait partie de la plus ancienne association locale d’Uvira si pas du Kivu.
Dans une réunion des défenseurs des droits Humains, la question a été évoquée par un assistant juridique de l’ONG Arche d’alliance accusant la justice Congolaise de sa faiblesse dans les enquêtes qu’elle ouvre. Mais le Parquet, représenté dans cette réunion, a demandé à toute personne ayant des informations à ce sujet de le tenir informé à temps.
Quelques jours après, nous apprendrons que Monsieur Jules NTEBA, Coordinateur de l’ONG ELIMU a été arrêté par le parquet pour vente illicite de la parcelle du collectif des associations de développement d’Uvira (BUCONG en sigle). C’est à partir de cette arrestation que des voix ce sont levées pour demander qu’il soit aussi arrêté et condamné pour trafic des enfants mineurs. Jules NTEBA bénéficie, aujourd’hui, d’une liberté provision   dans cette affaire des parcelles. Aucune plainte dans cette affaire d’enfants n’a jamais été formulée contre lui, affirme des  sources judiciaires près du tribunal de grande instance d'Uvira .
De son côté il nie  être au courant de ce soit disant trafic des enfants vers des pays étrangers. Il ajoute aussi qu’il s’agit là d’une campagne de diabolisation menée par des hommes mal intentionnés, jaloux de l’honneur et de la confiance qu’il bénéficie de la part de la population locale.
Aujourd’hui Président du Cercle local de Football et Eternel Coordinateur de l’ONG   ELIMU, Jules NTEBA est un acteur actif dans le monde des ONG locales de développement et de défense des droits des paysans. Il est aujourd’hui fondateur de la radio MITUMBA, une chaine associative émettant d’Uvira. L’une de rares chaines de la ville d’Uvira qui ont bénéficié déjà un grand financement depuis son installation. 
Dominique KALONZO
Journaliste – reporters

QUID DU PROCESSUS DE RAPATRIEMENT DES REFUGIES CONGOLAIS VIVANT AU BURUNDI ?

Ce jeudi 11 Novembre 2010, le haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés vient de faciliter le 3e convoi de rapatriement des réfugiés Congolais vivant au Burundi.
Ils sont   197  à fouler le sol Congolais à 13h05’. Ils ont été accueillit au centre de transit de kavimvira par les agents locaux du HCR  et les autorités politico-administratives locales. Ces rapatriés scandés des chants de joie de retrouver leur pays, la RDC, terre de leurs ancêtres qu’ils ont quittés il y a plus de dix ans. Différement aux deux premiers convois, la majorité de ceux qui rentrent au pays est composée des femmes et des enfants. Selon nos sources, ces rapatriés proviennent tous du camp de MUSASA au Burundi.
Cela fait 556 le nombre  des réfugiés Congolais du Burundi rapatriés  depuis le 28 octobre dernier à Uvira. Contacter, le chef d’antenne de la commission nationale pour les réfugiés, CNR en sigle, Monsieur MIGALE  MWENEMALIBU Christophe, ces rapatriés sont en 90% originaires de la plaine de Ruzizi et du moyen plateau d’Uvira. Notre source ajoute que pour les trois premiers convois, les rapatriés sont en majorités de Mulongwe,kivovo,  kiliba, sange, luvungi, katogota, bijombo,walungu et une famille à Minembwe.
Parmi les 197 de ce jeudi, on a enregistré 6 rapatriés spontanés (c’est-à-dire des  rapatriés non facilités par le HCR et ses partenaires). Selon le chargé des opérations à la CNR/Uvira, la raison est personnelle. Monsieur Freddy SALUMU indique que la femme responsable de ce ménage est grosse raison pour laquelle elle n’a pas été autorisée au rapatriement jusqu’à ce qu’elle mette au monde. Cette dernière a refusée de mettre au monde cet enfant dans un pays étranger et s’est décidée de rentrer au pays. Elle a aussi été accueillit au centre de transit même si elle ne bénéficiera pas du paquet retour, a indiqué le chargé des opérations à la CNR.
Pour rappel, depuis le 5 Octobre dernier, le HCR a entamé le rapatriement des réfugiés Burundais vivant à Uvira et Fizi vers leur pays. Le 28 Octobre dernier, c’était le tour de faire le 1er rapatriement des réfugiés Congolais vivant au Burundi. Selon le HCR, le Burundi a accueillit plus de 35000 réfugiés Congolais depuis maintenant plus de dix ans. La majorité de ces réfugiés est originaire de la plaine de Ruzizi, Uvira-centre et les moyens plateaux d’Uvira et fizi.
Pour cette année 2010, ce sont  seulement 2000 réfugiés Congolais qui se sont fait inscrire comme candidats au rapatriement dans leur pays d’origine. Alors que la situation sécuritaire s’est relativement améliorée dans les zones de retour, bon nombre de Congolais réfugiés doutent encore de rentrer au pays suite à des informations qu’ils suivent dans des chaines étrangères de la RDC. D’autres par contre veulent bénéficier l’asile dans les pays occidentaux et d’autres encore trouvent la vie dans le camp plus meilleur que dans leur villages d’origines.
Dominique KALONZO
Journaliste-reporters et producteur
Sud Kivu/ REP. DEM.DU CONGO
Tél:00243 81 079 66 20
      00243 99  170 27 87
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mercredi 10 novembre 2010

GREVE DES ENSEIGNANTS DES ECOLES PRIMAIRES, PUBLIQUES, AU SUD KIVU

Il y a de cela une semaine depuis que la grève des enseignants des écoles primaires a été lancée au Sud Kivu et plus particulièrement à Bukavu, capitale de cette province. Les enseignants accusent le pouvoir de Kinshasa de ne pas tenir promesse.
Cette grève a été suivie dans plusieurs territoires du Sud Kivu dont celui d’Uvira qui vient d’emboiter le pas ce mardi 9 novembre 2010. Aucune école n’a ouvert ses portes et aucun enseignant n’a été visible dans les cours des différentes écoles de la 2e ville du Sud Kivu.
Certains enfants, dans les écoles de Mulongwe et Kasenga, ont commencé à jeter des pierres sur les bâtiments de leurs écoles respectives. Cette réaction a été suivie par les slogans contre le gouvernement Congolais et plus particulièrement à Joseph KABILA, Président de la république.
Les parents contactés  regrettent que le pouvoir de Kinshasa continue à se moquer du peuple Congolais qui lui a donné son mandat. Papa MASUDI KULIMUSHI ajoute, je le cite « il faut que le Gouvernement fasse quelque chose pour éviter une année blanche. Qu’il cesse de travailler pour leur propre compte car nos enfants doivent avoir la chance de diriger aussi ce pays »fin de citation. « Prendre des hommes comme des animaux est insupportable. Nous pensons que la décision prise par les enseignants est noble. Le gouvernement doit payer un salaire décent et régulier » ajoute une maman Marchande de Mulongwe, le centre ville d’Uvira.
Je pense que les carottes sont déjà cuites. Les enseignants en grève, les médecins aussi. Demain ça sera peut être aux autres agents de l’Etat qui vivent dans les mêmes conditions que ces enseignants.
Le peuple Congolais doit prendre conscience de la situation actuelle de la nation. Même les Malgaches ne sont pas un modèle, mais ils ont montré à la face du monde qu’aucun dirigeant élu ne peut se moquer de son peuple sans une correction exemplaire.
Dominique KALONZO
Tél: 00243 81  079 66 20

INSECUTITE      DANS   LAPLAINE : UN  GROUPE   D’ELEMENTS   BURUNDAIS   ARMES   SEMENT   LA TERREUR   A   KILIBA
Deux morts, trois capturés et une dizaine des familles déplacées, c’est le bilan d’affrontement qui a eu lieu lundi dernier à kiliba, au Nord d’Uvira, dans la plaine de la Ruzizi. Ces affrontements opposaient l’armée régulière contre des éléments Burundais présumés être des combattants FNL, fidèles à Agatho GWASA.
Selon des sources militaires,  dans la nuit de dimanche à ce lundi, ces assaillants ont attaqué une position militaire dans le but de faire libérer deux de leurs. Ces détenus burundais sont soupçonnés appartenir dans le groupe des coupeurs de route  opérant dans la plaine de Ruzizi. Nos sources indiquent que l’armée a repoussé cette attaque.
Dans la mi-journée de ce mardi, les FARDC ont engagé une opération de ratissage pour mettre hors territoire Congolais ces assaillants Burundais. Cette opération s’est soldée sur un bilan de deux morts et trois capturés du côté des assaillants. Les fardc n’ont pas donné un bilan négatif de leur part.
Contacter à ce sujet, le Chef de cité de Kiliba a indiqué, dans l’après midi de ce mardi, que la situation est sous contrôle de l’armée régulière. Il a aussi indiqué que plusieurs familles qui avaient fuit commencent à regagner. ALIMASI ARAMBE a profité de l’occasion pour faire un appel à toute la population de sa juridiction, qui doute encore, de regagner chez eux car l’ennemi a été repousser hors du territoire Congolais.
Sur place à Kiliba- ONDS, un dispositif important de militaires a été mis en place dans plusieurs secteurs. Ils sont visibles  la frontière Congolaise de Kiliba, dans la cité et sur le chemin qui mène vers RUKOKO (forêt considéré comme bastion de groupes armés burundais).
Tous les observateurs avertis s’interrogent sur le rôle que joue la population dans cette situation confuse que vient de connaître la cité la plus proche d’Uvira. C’est ici à Kiliba où a été assassiné le Directeur de la sucrerie, Monsieur KAHEGESHE. Des enquêtes n’ont jamais été rendu publiques alors que des noms de certains officiers natifs du territoire ont circulé (étant soupçonné d’avoir commandité ce crime ignoble).
Si la population de KILIBA veut vivre en paix, elle doit se désolidariser de ces malfaiteurs et dénoncés tout cas suspect de mettre en danger leur sécurité.
Dominique  KALONZO
Journaliste - reporters